SASU ou EURL : un choix stratégique
Dernière mise à jour le 07/05/2025
Vous envisagez de créer une entreprise et vous hésitez entre la SASU et l’EURL ? Ces deux statuts juridiques offrent la possibilité de créer une société en tant qu’associé unique, mais avec des différences importantes en termes de fiscalité, régime social et responsabilité.
Dans cet article, nous vous expliquons les différences fondamentales entre ces deux formes de sociétés, afin de vous permettre de faire un choix face aux nombreux éléments de comparaison : régime fiscaux et sociaux, modes de fonctionnement, formalités de création d’entreprise, etc.
SASU ou EURL : liberté statutaire ou sécurité juridique ?
Lorsque vous vous lancez seul dans la création de votre entreprise, vous pouvez choisir entre deux formes juridiques populaires : la SASU et l’EURL. Mais quelles sont les principales différences entre ces deux statuts et comment savoir lequel est le mieux adapté à votre projet ?
La SASU : une liberté d’organisation
La SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) est une version unipersonnelle de la SAS. Ce statut est très prisé par les jeunes entrepreneurs et ceux recherchant une grande flexibilité dans la gestion de leur entreprise.
En effet, contrairement à d’autres structures, la SASU offre une liberté statutaire quasi totale. Cela signifie que vous pouvez rédiger vos statuts comme bon vous semble, en fonction de vos besoins et de vos objectifs, sans être trop contraint par les normes légales.
Cela offre une grande adaptabilité pour les activités commerciales, tout en permettant une gestion simplifiée. Toutefois, cette liberté implique aussi que la rédaction des statuts doit être particulièrement soignée, car toute ambiguïté pourrait avoir des conséquences juridiques importantes.
L’EURL : un cadre juridique plus sécurisé
À l’inverse, l’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) est une forme juridique plus encadrée, puisqu’il s’agit d’une SARL (Société à Responsabilité Limitée) avec un seul associé. Cela signifie que les règles sont très strictes, ce qui peut être perçu comme un avantage pour ceux qui recherchent une protection juridique maximale.
L’EURL est donc une structure plus sécurisante pour l’associé unique, car elle prévoit un cadre rigide pour la gestion de l’entreprise et offre une responsabilité limitée aux apports. Si vous cherchez stabilité juridique et des garanties quant à votre responsabilité, l’EURL peut être un choix judicieux.
SASU ou EURL : quelles sont les principales différences de fonctionnement ?
Si vous hésitez entre l’EURL et la SASU pour créer votre entreprise, il est important de comprendre les principales différences de fonctionnement qui existent entre ces deux statuts. Bien qu’elles présentent des similitudes, notamment le fait qu’elles soient toutes deux des sociétés unipersonnelles, leurs modes de gestion et d’organisation varient sur plusieurs points.
La gouvernance : gérant d’EURL vs président de SASU
La première différence notable concerne la désignation du dirigeant.
En EURL, l’associé unique désigne un gérant qui représente la société.
En SASU, c’est un président qui occupe cette fonction.
Dans les deux cas, si l’associé est également le dirigeant, celui-ci prend seul toutes les décisions. Toutefois, si l’associé unique et le dirigeant sont des personnes distinctes, le dirigeant devra rendre des comptes à l’associé unique.
Les apports et la nomination d’un commissaire aux apports
En ce qui concerne les apports, qu’ils soient en numéraire ou en nature, la procédure est similaire dans les deux structures.
Si les apports en nature dépassent 30 000 € ou représentent plus de la moitié du capital social, la désignation d’un commissaire aux apports est obligatoire. Toutefois, la nomination d’un commissaire aux comptes dans une EURL ou une SASU n’est nécessaire que si vous dépassez deux des trois seuils suivants : 4 000 000 € de bilan, 8 000 000 € de chiffre d’affaires HT ou 50 salariés.
Le statut du conjoint dans l’EURL et la SASU
Une autre distinction importante concerne le statut du conjoint de l’associé unique.
En EURL, votre conjoint peut être salarié, associé ou encore conjoint collaborateur, ce qui lui permet d’intervenir activement dans l’entreprise tout en bénéficiant d’une protection sociale.
En revanche, en SASU, le statut de conjoint collaborateur n’est pas possible, ce qui limite les options pour votre conjoint si celui-ci souhaite participer à l’activité de la société. Si votre conjoint souhaite participer à l’activité de votre société, il peut opter pour le statut de conjoint salarié, en signant un contrat de travail, ou devenir conjoint associé en acquérant des actions de la société.
Cumul avec le statut d’auto-entrepreneur : une différence clé
Enfin, si vous êtes intéressé par un cumul d’activités, notez qu’en SASU, il est possible de cumuler le statut d’associé unique et celui d’auto-entrepreneur. Cela vous permet de développer plusieurs projets parallèles.
En revanche, en EURL, ce cumul est impossible, car vous ne pouvez pas être inscrit deux fois au régime de la sécurité sociale des indépendants (SSI).
Tableau récapitulatif du fonctionnement des deux formes juridiques
Voici un tableau récapitulatif des principales différences de fonctionnement entre l’EURL et la SASU :
Critères | EURL | SASU |
---|---|---|
Dirigeant | Gérant | Président |
Apports | Commissaire aux apports si > 30 000 € ou > 50% du capital | Commissaire aux apports si > 30 000 € ou > 50% du capital |
Commissaire aux comptes | Si 2 des 3 seuils dépassés (4 M€, 8 M€, 50 salariés) | Si 2 des 3 seuils dépassés (4 M€, 8 M€, 50 salariés) |
Statut du conjoint | Salarié, associé ou conjoint collaborateur | Salarié ou associé (pas de conjoint collaborateur) |
Cumul avec auto-entrepreneur | Non | Oui |
SASU ou EURL : quelles sont les formalités de création à connaître ?
La création d’une SASU ou d’une EURL suit des étapes similaires, mais avec quelques différences notables. Voici les formalités clés à connaître pour chaque statut.
Les démarches communes
Dans les deux cas, les démarches de base sont identiques :
- Rédaction des statuts : un document essentiel pour définir les règles de fonctionnement de la société ;
- Réalisation des apports : en numéraire ou en nature, selon ce que vous souhaitez investir;
- Publication d’une annonce légale : cette formalité vous permet d’informer le public de la création de votre société ;
- Demande d’immatriculation au greffe : une fois les statuts rédigés et l’annonce publiée, vous devrez déposer votre dossier au greffe du tribunal pour obtenir votre numéro SIREN.
La différence principale : liberté des statuts pour la SASU vs encadrement pour l’EURL
La différence la plus marquante réside dans la rédaction des statuts :
- SASU : Vous bénéficiez d’une grande liberté pour définir le fonctionnement de votre société. Par exemple, vous pouvez insérer des clauses particulières pour personnaliser la gestion de votre entreprise. Vous êtes seul maître à bord et pouvez adapter les statuts en fonction de vos besoins ;
- EURL : En revanche, les statuts d’une EURL sont plus encadrés par la loi. Vous devez respecter des règles précises fixées par le Code de commerce, ce qui vous laisse moins de marge de manœuvre. Toutefois, cette sécurité juridique peut être un avantage pour certains créateurs d’entreprise.
Le capital social : des exigences similaires mais des modalités différentes
SASU et EURL ne requièrent aucun capital social minimum.
Cependant, vous devez être attentif à l’apport en numéraire ou en nature que vous réalisez.
Dans le cas de la SASU, il est nécessaire de libérer 1/2 des apports en numéraire lors de la constitution de la société. Pour l’EURL, la libération est d’au moins 1/5 des apports en numéraire dès la création.
Apport en nature : un point d’attention pour l’EURL
Dans le cas où vous réalisez un apport en nature (biens autres que de l’argent), il y a des exigences supplémentaires en EURL : si l’apport en nature dépasse 30 000 € ou représente plus de la moitié du capital, une évaluation par un commissaire aux apports est obligatoire.
La gestion de votre société : responsabilité et flexibilité
Dans les deux cas, la responsabilité civile et pénale du dirigeant peut être engagée en cas de faute grave. Vous serez donc tenu de gérer votre société avec diligence et conformément aux lois en vigueur.
L’entrée de nouveaux associés : plus souple en SASU
Si vous envisagez de faire entrer des associés, la SASU facilite cette évolution : il suffit d’ouvrir le capital sans modifier les statuts, un simple changement de Kbis suffit.
En EURL, la transformation en SARL est plus contraignante : elle impose une modification des statuts, une assemblée et une nouvelle publication légale.
Tableau comparatif des formalités de création pour les deux statuts
Voici un tableau récapitulatif simplifié des formalités de création SASU vs EURL :
Aspect | SASU | EURL |
---|---|---|
Statuts | Très souples, personnalisables | Encadrés par la loi |
Apports en numéraire | Libération de 50 % minimum à la création | Libération de 20 % minimum à la création |
Apports en nature | Évaluation parfois requise | Évaluation obligatoire si >30 000 € ou >50 % du capital |
Biens communs (marié) | Consentement allégé | Information/accord du conjoint souvent requis |
Annonce légale & greffe | Obligatoires dans les deux cas | Idem SASU |
Responsabilité du dirigeant | Identique : civile et pénale en cas de faute | Idem SASU |
Entrée d’associés | Facile (modif. Kbis) | Contraignant (transformation en SARL) |
Quel statut choisir pour le dirigeant : SASU ou EURL ?
Le choix entre SASU et EURL a des conséquences majeures sur votre statut de dirigeant, tant sur le plan juridique, social que financier.
Qui peut diriger une SASU ou une EURL ?
Dans une EURL, le gérant doit obligatoirement être une personne physique. Vous pouvez vous désigner vous-même ou nommer un tiers.
En revanche, la SASU offre plus de souplesse : le Président peut être une personne physique ou morale, ce qui peut faciliter certaines stratégies de gestion ou de transmission.
Quel régime social pour le dirigeant ?
En SASU, si vous êtes Président, vous êtes affilié au régime général de la Sécurité sociale en tant qu’assimilé salarié. Cela signifie une protection sociale proche de celle d’un salarié (maladie, retraite, prévoyance…), hors assurance chômage.
En EURL, deux cas se présentent :
- Si vous êtes gérant associé unique, vous relevez du régime des travailleurs non-salariés (TNS), via la Sécurité sociale des indépendants (SSI) ;
- Si vous êtes gérant non-associé, vous êtes assimilé salarié, comme en SASU.
Le régime TNS est moins protecteur (surtout en cas d’arrêt de travail), mais plus économique : les cotisations sociales s’élèvent à environ 45 % de la rémunération, contre 75 à 80 % en SASU.
Quelles charges et obligations sociales ?
En SASU, la gestion est plus lourde : vous devez établir des bulletins de paie, transmettre des DSN (Déclarations Sociales Nominatives) et respecter le formalisme du régime général.
En EURL, la rémunération du gérant associé ne nécessite ni fiche de paie, ni DSN. Un simple procès-verbal suffit.
Autre point à retenir :
- En EURL, même sans rémunération, vous devez payer des cotisations sociales minimales (environ 1 400 € à 1 600 € par an ) ;
- En SASU, sans rémunération, aucune cotisation n’est due, ce qui peut être stratégique si vous souhaitez ne pas vous rémunérer au lancement.
La rémunération du dirigeant
Dans les deux statuts, vous êtes libre de vous rémunérer ou non, de fixer un montant fixe, variable, ou de percevoir uniquement des dividendes (si la société réalise un bénéfice).
Tableau récapitulatif du statut du dirigeant en SASU et en EURL
Voici un tableau récapitulatif pour comparer le statut du dirigeant en SASU et en EURL :
Critère | SASU | EURL |
---|---|---|
Type de dirigeant | Président (personne physique ou morale) | Gérant (personne physique uniquement) |
Nomination | Par l’associé unique | Par l’associé unique |
Régime social | Assimilé salarié (régime général) | TNS (SSI) si associéAssimilé salarié si non-associé |
Protection sociale | Très bonne (hors chômage) | Moins complète (surtout arrêt de travail) |
Cotisations sociales | ~75 à 80 % de la rémunération | ~45 % de la rémunération |
Cotisations minimales sans revenu | Aucune | Environ 1 500 € / an |
Bulletin de paie requis | Oui | Non (si gérant associé) |
Dividendes + ARE | Cumul possible | Plus complexe, voire limité |
Souplesse administrative | Moins souple (formalisme élevé) | Plus simple à gérer |
SASU ou EURL : quel régime fiscal est le plus adapté à votre projet ?
Le choix de la forme juridique de votre entreprise emporte des conséquences importantes sur votre fiscalité. Entre EURL et SASU, les règles d’imposition ne sont pas les mêmes, et certaines options peuvent s’avérer plus avantageuses selon votre situation personnelle et vos objectifs de rémunération.
Imposition par défaut : des règles opposées
Par principe, une EURL (avec un associé personne physique) est soumise à l’impôt sur le revenu (IR) : c’est vous, en tant que dirigeant, qui êtes personnellement imposé sur les bénéfices réalisés par l’entreprise.
La SASU, quant à elle, est automatiquement soumise à l’impôt sur les sociétés (IS). La société paie donc l’impôt sur ses bénéfices, et vous êtes ensuite imposé sur les sommes que vous vous versez (salaire ou dividendes).
Changer de régime fiscal : quelles possibilités ?
En EURL, vous pouvez choisir de passer à l’IS. Ce choix est révocable pendant les 5 premières années. Passé ce délai, il devient définitif.
En SASU, il est possible d’opter temporairement pour l’IR, pendant 5 exercices maximum, à condition de remplir les critères suivants :
-
- exercer une activité commerciale, artisanale, agricole ou libérale ;
- avoir moins de 50 salariés ;
- réaliser un chiffre d’affaires ou un total de bilan inférieur à 10 millions d’euros ;
- ne pas être cotée en bourse ;
- détenir au moins 50 % du capital en tant que personne physique, et 34 % minimum pour les dirigeants.
La demande doit être faite dans les 3 premiers mois suivant la création de la société.
Fiscalité des dividendes : un écart significatif
La SASU présente un avantage notable : les dividendes versés à l’associé ne sont pas soumis aux cotisations sociales. Ils sont uniquement soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % (12,8 % pour l’impôt + 17,2 % pour les prélèvements sociaux).
En EURL, si vous êtes gérant, les dividendes sont soumis à des cotisations sociales pour la part dépassant 10 % du capital social + primes + compte courant. Cela peut alourdir sensiblement votre fiscalité si vous comptez privilégier la distribution de dividendes.
Quels sont les points communs entre l’EURL et la SASU ?
La SASU et l’EURL présentent plusieurs points communs qui en font des choix intéressants pour les entrepreneurs individuels. Voici les principales ressemblances à prendre en compte :
- Responsabilité limitée : Dans les deux statuts, votre responsabilité en tant qu’associé unique est limitée à vos apports. Vous protégez ainsi vos biens personnels, ce qui est un avantage important pour votre sécurité financière ;
- Capital social minimum : Aucun minimum n’est imposé par la loi pour le capital social. Vous pouvez choisir de l’établir à l’euro symbolique, bien qu’il soit recommandé de prévoir un capital suffisant pour la crédibilité de votre entreprise ;
- Types d’apports : Que ce soit en numéraire, en nature ou en industrie, vous pouvez réaliser vos apports au capital dans les deux types de sociétés. Cependant, seuls les apports en numéraire et nature seront pris en compte pour déterminer le capital social;
- Formalités de création : Les démarches pour créer une SASU ou une EURL sont assez similaires. Les étapes administratives sont les mêmes, mais la rédaction des statuts peut être plus complexe en SASU, en raison de sa flexibilité organisationnelle ;
- Gestion de la société : Dans les deux cas, l’associé unique détient l’intégralité des pouvoirs et désigne un dirigeant (gérant pour l’EURL, président pour la SASU). Le dirigeant doit rendre des comptes à l’associé unique, qu’il soit une personne physique ou morale ;
- Obligations comptables et administratives : Vous devrez, quelle que soit la forme juridique choisie, tenir une comptabilité rigoureuse, établir des comptes annuels et les déposer au greffe du tribunal de commerce. La gestion comptable et fiscale est donc similaire ;
- Commissaire aux apports et commissaire aux comptes : Si des apports en nature sont réalisés, un commissaire aux apports peut être désigné, tant en SASU qu’en EURL. De plus, selon la taille de l’entreprise, la nomination d’un commissaire aux comptes peut être obligatoire dans les deux cas.
La vidéo ci-dessous vous apporte quelques clés pour effectuer votre choix entre la SASU et l’EURL. En quelques minutes, vous connaîtrez tous les éléments essentiels relatifs à ces formes juridiques :
SASU ou EURL : quel statut juridique choisir en 2025 ?
Le choix entre SASU et EURL repose avant tout sur vos besoins spécifiques, vos priorités fiscales et sociales, ainsi que sur l’évolution envisagée de votre activité.
Ces deux formes unipersonnelles permettent de créer une société seul(e), mais elles n’ont pas les mêmes implications juridiques, fiscales et sociales. Voici les principaux critères à prendre en compte pour faire un choix éclairé.
Critère | SASU | EURL |
---|---|---|
Nature de l’activité | Convient à toutes les activités (commerciales, libérales, artisanales). | Idem SASU. |
Évolution vers plusieurs associés | Transformation simple en SAS (structure flexible). | Devient une SARL, cadre plus rigide. |
Régime social du dirigeant | Assimilé salarié : cotisations sociales élevées mais meilleure protection. | Travailleur non salarié (TNS) : cotisations plus faibles mais protection limitée. |
Rémunération par dividendes | Dividendes non soumis aux cotisations sociales. | Dividendes soumis aux cotisations sociales au-delà de 10 % du capital + primes + compte courant. |
Imposition par défaut | Impôt sur les sociétés (IS). | Impôt sur le revenu (IR) (si personne physique). |
Option fiscale possible | IR possible sous conditions et limité à 5 ans. | IS possible et révocable dans les 5 ans. |
Souplesse juridique | Statut moderne, flexible, attractif pour investisseurs. | Cadre juridique traditionnel, plus encadré. |
Coût des charges sociales | Plus élevé (régime général). | Moins élevé (régime TNS). |
Image externe | Perçue comme plus moderne et dynamique. | Perçue comme plus classique et rassurante. |
FAQ
Quel chiffre d'affaires pour obtenir un salaire de 2 000 € en SASU ?
Pour obtenir un salaire net de 2 000 € en SASU, il vous faudra environ 3 600 € à 4 000 € brut. En tenant compte des charges sociales, un chiffre d'affaires de 5 000 € à 7 000 € par mois pourrait être nécessaire.
Quels sont les avantages et inconvénients de la SASU par rapport à l'EURL ?
La SASU offre plus de flexibilité dans la gestion et la rémunération du dirigeant, avec une responsabilité limitée et une imposition à l'impôt sur les sociétés (IS). Cependant, elle implique des formalités complexes et des coûts plus élevés. L'EURL, plus simple, permet une imposition à l'impôt sur le revenu (IR) et un régime TNS, mais offre moins de souplesse dans la gestion.
EURL vs SARL : quelle différence principale ?
La différence principale entre l'EURL et la SARL est le nombre d'associés : l'EURL a un seul associé, tandis que la SARL peut en avoir plusieurs (jusqu'à 100).
Dernière mise à jour le 07/05/2025
Bonjour, vos propos semblent contradictoires :
A priori, la forme SAS est largement plus avantageuse. Sauf que le système d’optimisation des charges peut inciter les entrepreneurs présidents à ne pas se rémunérer sous forme de salaire – il ne paye alors aucune charge – et à privilégier le versement de dividendes. Dans cette hypothèse, la SASU semble beaucoup plus intéressante :
Bonjour,
Tout d’abord, nous vous remercions d’avoir choisi LegalPlace.fr.
Nous avons lu avec une grande attention votre message et nous pensons qu’il serait préférable de répondre à cette question avec votre expert comptable.
Cordialement,
L’équipe LegalPlace.fr
Bonjour je voudrais creer ma SASU ou mon EURL car j’aimerais engagé un coursier chez Uber eat à ma place et j’aimerais donc savoir quel est le statut le plus adapté à mon cas.
Merci.
Bien à vous.
Bonjour,
Afin de vous fournir une réponse complète, pouvez-vous nous transmettre d’avantages d’informations sur votre situation?
En vous souhaitant une agréable journée.
L’équipe LegalPlace
Bonjour, J’ai une SASU depuis 2016 dans laquelle j’offre des services de conseil aux entreprises. J’ai un hobby à côté qui consiste à fabriquer des petits objets et bijoux en verre soufflé, et je souhaite commencer à vendre mes créations en ligne et sur des salons, cela restera un activité secondaire avec un chiffre d’affaires très faible 7 à 8000 euros peut être. Me conseillez vous d’élargir mon objet social dans ma SASU ou de créer une micro entreprise? Sachant que j’ai pas mal de frais d’équipement que je ne pourrai pas déduire en microentreprise et qu’en tant que salariée… Lire la suite »
Bonjour, En principe, une SASU peut exercer plusieurs activités, à condition que celles-ci soient prévues dans son objet social. L’ajout d’une activité artisanale comme la fabrication et la vente de bijoux en verre soufflé implique une modification statutaire et une déclaration auprès de l’INPI. La création d’une seconde structure, même sous le régime micro, entraîne une gestion distincte avec un régime fiscal et social propre, non cumulable avec celui de la SASU. Le cumul de statuts peut aussi avoir un impact sur les cotisations selon le régime applicable et les revenus générés. En espérant que notre réponse vous sera utile,… Lire la suite »
Bonjour, je souhaite me lancer dans l’e-commerce/dropshipping, dans la vente d’objets divers et variés et je souhaiterais avoir une confirmation si le choix d’une EURL est adéquat pour cette activité.
Bonjour, L’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) est une forme juridique qui peut tout à fait être utilisée pour exercer une activité d’e-commerce ou de dropshipping, y compris pour la vente de biens variés. Elle permet à un entrepreneur seul d’exercer son activité sous une structure à responsabilité limitée, tout en offrant un cadre juridique distinct du patrimoine personnel. Ce statut permet également d’opter pour l’impôt sur le revenu ou l’impôt sur les sociétés, selon la situation et les objectifs du dirigeant. Toutefois, le choix de la forme juridique doit prendre en compte plusieurs éléments tels que le régime fiscal,… Lire la suite »
Bonjour,
Je souhaite ouvrir une EURL pour de la vente en ligne et j’ai déjà une auto-entreprise pour des prestations de services. En lisant votre article, vous dites qu’il n’est pas possible de cumuler les deux car c’est une double inscription à la SSI. Or, avec mon auto entreprise, je suis au régime général.
D’autres sources m’indique que je peux cumuler les deux si l’activité est différente. “Un travailleur indépendant peut cumuler plusieurs activités non salariées, y compris sous différents statuts juridiques, tant que ces activités sont distinctes.”
Pouvez-vous me confirmer ?
Bonjour,
Il est possible de cumuler une auto-entreprise et une EURL si les activités sont différentes.
Ce cumul est légal, mais entraîne une double affiliation à la SSI avec deux appels de cotisations distincts. Il faut donc anticiper les conséquences sociales et fiscales.
En espérant que notre réponse vous sera utile, nous vous souhaitons une belle journée.
L’équipe LegalPlace.