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Travailler en freelance est un mode de vie qui attire de plus en plus de monde. Il permet à de nombreux professionnels de pouvoir exercer librement.

D’une part, il est possible de travailler en statut freelance en ayant une profession artisanale, commerciale ou libérale. Chacune d’entre elle est rattachée à un organisme spécifique et possède des impératifs qui lui sont propres.

D’autre part, travailler dans le cadre d’un contrat de prestation de service est possible grâce à différents statuts. Si celui d’auto-entrepreneur est le plus reconnu, il en existe néanmoins d’autres comme les entreprises individuelles ou unipersonnelles ainsi que le portage salarial.

Enfin, si travailler en freelance offre une grande liberté, ce statut a également les défauts de ses avantages et conduit à un mode de vie relativement précaire qu’il convient d’étudier avant de se lancer et travailler en freelance.

Comment travailler en freelance ?

Quand on annonce travailler en freelance, on pense le plus souvent au statut d’auto-entrepreneur. Favorisé pour ses avantages comme sa comptabilité simplifiée, il est le plus simple à mettre en place pour démarrer une entreprise et commencer à travailler en freelance. On retrouve néanmoins d’autres statuts juridiques qui permettent également de lancer une carrière en freelance. Il s’agit d’entreprises individuelles ou entreprises unipersonnelles. Parmi elles, on trouve les :

Pour devenir freelance, il est également possible de procéder à un portage salarial. Il s’agit d’avoir un statut de salarié établi par une société de portage salarial et d’effectuer des missions au titre de consultant.

Travailler en freelance ne veut pas nécessairement dire travailler seul, il est possible de s’associer à un autre travailleur indépendant. On parle alors de Société Anonyme à Responsabilité Limitée (SARL). Cette dernière permet à deux associés de travailler en freelance pour une même société.

Dans tous les cas, travailler en freelance nécessite d’obtenir un numéro SIRET. Ce dernier est attribué au freelance au moment de la création de sa société. Il permet entre autre, d’être reconnu par les services fiscaux et les services sociaux et il est indispensable pour pouvoir éditer des factures.

Travailler en freelance grâce au statut d’auto-entrepreneur

De plus en plus en vogue au cours des dernières années, le fait de travailler en auto-entrepreneur freelance semble présenter un avantage sur le marché du travail. Il s’agit en effet d’un statut qui est ouvert à de nombreuses professions. Ces dernières peuvent permettre de travailler en freelance de façon :

  • Libérale
  • Commerciale
  • Artisanale

Travailler en freelance de façon libérale

Travailler en freelance avec une profession libérale nécessite de cotiser auprès de l’URSSAF.

Les professions libérales peuvent être de nature réglementées ou non réglementées. Elles concernent des activités intellectuelles, techniques ou de soins qui peuvent être encadrées par une certaine déontologie professionnelle.

Les professions libérales réglementées comptent parmi elles les avocats, médecins ou experts-comptables, entre autres. Travailler en freelance avec ces professions libérales nécessite de respecter des règles de déontologies précises.

Les professions libérales non réglementées concernent les activités qui ne sont ni commerciales, ni artisanales. On retrouve parmi elles les auto-entrepreneur artistes, pigistes, consultants informatiques, graphistes, rédacteurs web et autres. Ces activités ne sont pas contrôlées et ne nécessite pas de code déontologique pour travailler en freelance.

Travailler en freelance de façon commerciale

Le travail en freelance de façon commerciale (comme pour l’agent commercial freelance par exemple), est adapté à la vente de biens ou services. Néanmoins, il est déconseillé pour le travail en boutique, n’offrant pas de déduction de charges ou de frais fixes sous le statut d’auto-entrepreneur.

Pour travailler en freelance de façon commerciale, il est nécessaire de dépendre de la Chambre de Commerce et de l’Industrie (CCI). Dans certains cas, il est possible d’être rattaché à la Greffe du Tribunal de Commerce si travailler en freelance se fait sous la profession d’agent commercial. La couverture sociale est effectuée par le RSI.

Travailler en freelance de façon artisanale

Les professions artisanales qui décident de travailler en freelance avec le statut d’auto-entrepreneur dépendent de la CMA – Chambre de Métiers et de l’Artisanat. Elles appartiennent au régime des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC) et peuvent également être considérées comme de la vente de marchandises si le fait de travailler en freelance dans le secteur artisanal implique la vente ou fabrication de produits.

Il est indispensable, en tant qu’artisan qui désire travailler en freelance, de s’inscrire au Répertoire des Métiers. De même, il est nécessaire de valider un Stage de Préparation à l’Installation.

Les professions qui permettent de travailler en freelance en tant qu’artisan sont regroupées en quatre grandes catégories principales de métiers :

  • L’alimentation
  • Le bâtiment
  • La fabrication
  • Le service

Quels sont les avantages et inconvénients du travail en freelance ?

Travailler en freelance, un synonyme de liberté

  • Choix des horaires et lieux de travail
  • Négociation de ses tarifs et réalisation de son propre chiffre d’affaires
  • Flexibilité du travail
  • Comptabilité simplifiée
  • Gestion de projets

Travailler en freelance permet de gagner en avantage, parmi eux on retrouve principalement l’autonomie et l’indépendance. En effet, travailler en freelance demande une grande organisation et permet de gérer soi-même sa petite entreprise.

Le tarif d’un freelance, également connu sous l’appellation de Taux Journalier Moyen (TJM), représente le salaire freelance facturée à son client pour une journée de travail.

En choisissant de travailler en freelance, il est possible de définir ses propres tarifs ainsi que ses horaires de travail. Travailler en freelance implique de gérer une mission du début à la fin. Prospection, réalisation, mise en œuvre de ses compétences, gestion de client et l’enregistrement comptable de la prestation de service. Travailler en freelance offre une grande liberté.

Lire aussi : Le tarif des prestations d’un expert-comptable

Les inconvénients du freelancing à garder en tête

Néanmoins, si travailler en freelance semble être un choix plein d’avantages, il convient de ne pas oublier les contraintes qui en découlent.

  • Absence de cadre de travail
  • Absence de garantie de chiffre d’affaires
  • Nécessité d’auto-gestion et de sens de l’organisation
  • Solitude

En effet, le fait de travailler en freelance contraint à s’exposer à des risques réguliers. Parmi eux : une rémunération instable, l’absence de garantie de trouver des clients fréquents, l’absence de durée légale de travail, la nécessité d’être capable de gérer son temps pour respecter ses propres limites…

Le fait de travailler en freelance peut sembler intéressant, néanmoins, il faut garder à l’esprit que, comme tout travailleur indépendant, le choix de travailler en freelance ne doit pas être pris à la légère. Les conditions d’exercices ne sont pas toujours faciles et doivent être mûrement réfléchies pour éviter des déconvenues au terme de mois passés à travailler en freelance sans gagner le chiffre d’affaires escompté. Avant de se lancer, il est donc important de prendre le temps de se poser les bonnes questions.

Il peut être intéressant de s’intéresser au fait de travailler en start-up, cadre cool et dynamique, qui plaît en général aux freelancers.

Travailler en freelance : ce qu’il faut savoir avant de se lancer

Les démarches à suivre pour devenir freelance

Une fois que vous avez choisi un statut juridique adapté à vos besoins et à votre activité professionnelle, c’est l’heure de réaliser votre demande d’immatriculation.

Pour une entreprise individuelle ou une micro-entreprise, il suffit de répondre à un formulaire sur la plateforme en ligne du guichet unique. Vous obtenez ensuite un numéro SIRET sous 15 jours. Si le choix se porte sur une société (EURL ou SASU par exemple), les démarches sont plus poussées (rédaction des statuts, dépôt du capital social, publication d’un avis dans un journal d’annonces légales, puis immatriculation sur le guichet unique).

En parallèle, il faut être attentif aux obligations qui viennent avec l’activité indépendante : facturation conforme, tenue de la comptabilité selon les règles applicables au statut choisi, frais de gestion… De plus, selon l’activité exercée, des autorisations ou enregistrements spécifiques peuvent être nécessaires (par exemple, pour les professions réglementées).

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Les aides pour se lancer

Il faut savoir qu’il existe plusieurs aides pour les freelances qui débutent leur activité professionnelle. L’une des plus connues est l’ACRE (Aide aux Créateurs et Repreneurs d’Entreprise), qui permet à une partie des indépendants d’alléger leurs charges sociales durant la première année d’activité.

De plus, selon le statut choisi, le régime de la micro-entreprise offre des régimes simplifiés (micro-social, micro-fiscal) et un allègement comptable, ce qui constitue une aide en soi pour démarrer sans complexité administrative excessive.

Et pour les créateurs bénéficiaires de l’allocation d’aide au retour à l’emploi, il est possible de cumuler l’assurance chômage avec les revenus de son activité, ce qui permet de sécuriser financièrement la période de lancement.

Cumul freelance et salariat

Il est tout à fait possible de combiner une activité freelance avec un emploi salarié (CDI, CDD, etc.), et donc de bénéficier à la fois des avantages du salariat et du freelancing. Il y a toutefois quelques conditions à respecter.

Tout d’abord, le contrat de travail salarié ne doit pas comporter de clause d’exclusivité ou de non-concurrence interdisant une activité parallèle. Ensuite, le salarié doit respecter son devoir de loyauté envers son employeur, ce qui peut nécessiter de l’informer de l’exercice d’une seconde activité.

Ainsi, si votre contrat contient une clause de non-concurrence ou d’exclusivité, ou si vous êtes dans une situation particulière (fonctionnaire, secteur réglementé, etc.), il faudra s’assurer que l’activité freelance n’entre pas en conflit avec ces obligations ou restrictions.

FAQ

Que veut dire freelance ?

Le terme freelance désigne une personne qui exerce une activité professionnelle de manière indépendante, sans lien de subordination avec un employeur. Contrairement au salarié, le freelance choisit ses clients, négocie ses tarifs et organise librement son emploi du temps. Le mot ne correspond pas à un statut juridique en soi : un freelance doit opter pour une forme d’entreprise (micro-entreprise, entreprise individuelle, SASU, EURL...), afin d’exercer légalement son activité.

Existe-t-il des plateformes pour trouver des missions en freelance ?

Oui, de nombreuses plateformes en ligne permettent de mettre en relation des freelances et des entreprises à la recherche de prestataires. Elles couvrent des domaines variés comme le développement web, le graphisme, la rédaction, le marketing digital ou encore le conseil. Ces plateformes facilitent le démarrage d’activité en offrant plus de visibilité, mais il est surtout courant pour un freelance de trouver des missions via son réseau professionnel ou le bouche-à-oreille.

Quels sont les critères pour le recrutement d'un indépendant ?

Les entreprises qui recherchent un freelance s’appuient généralement sur les critères suivants :

  • les compétences techniques et l’expérience dans le domaine concerné ;
  • la qualité du portfolio et des projets passés ;
  • la capacité à respecter les délais ;
  • la capacité à travailler en autonomie ;
  • la pertinence de la proposition commerciale (tarif, organisation, méthode de travail).

La relation de confiance joue également un rôle clé, car un freelance doit pouvoir collaborer efficacement tout en restant indépendant.

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Samuel est co-fondateur de LegalPlace et responsable du contenu éditorial. L’ambition est de rendre accessible le savoir-faire juridique au plus grand nombre grâce à un contenu simple et de qualité. Samuel est diplômé de Supelec et de HEC Paris

Dernière mise à jour le 11/09/2025

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Freelance
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24/02/2021 0h27

C’est très facile de devenir freelance, le plus dur c’est de le rester. Il faut faire les bonnes rencontres et savoir faire preuve d’ingéniosité.

Rédigé par

Samuel est co-fondateur de LegalPlace et responsable du contenu éditorial. L'ambition est de rendre accessible le savoir-faire juridique au plus grand nombre grâce à un contenu simple et de qualité. Samuel est diplômé de Supelec et de HEC Paris