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La SAS est une forme juridique très attractive qui connaît une forte croissance. La SAS représente une des trois sociétés de capitaux avec la SA et la SCA.

La SAS présente de nombreux avantages tels que la facilité d’ouverture du capital social à des investisseurs extérieurs. Cette ouverture du capital social peut se réaliser par une cession d’actions, qui sont des titres, par principe librement négociables.

Qu’est-ce que la cession d’actions en SAS ?

Tout d’abord, il serait bon de définir la cession d’action, pour ensuite se demander pourquoi un associé céderait ses actions.

La définition de la cession d’action

La SAS possède une forme juridique particulière lui permettant de bénéficier d’une importante liberté statutaire. L’action est un titre négociable, transmissible par virement de compte à compte et librement cessible. Cette règle est cohérente dans la mesure où les sociétés anonymes, sociétés de capitaux sont en principe indifférentes à la personnalité des actionnaires.

Cependant, le code de commerce donne aux sociétés non cotées la possibilité de contrôler l’arrivée de nouveaux actionnaires en stipulant dans les statuts des clauses limitant cette libre cessibilité.

Attention : La SAS ne peut, comme les autres sociétés de capitaux, drainer des capitaux importants par l’offre au public de titres financiers et par l’admission de titres aux négociations sur un marché réglementé.

Pourquoi céder des actions ?

Un individu peut décider de céder ses actions pour plusieurs motifs. La principale serait son désintéressement pour la société et sa volonté de quitter l’entreprise. L’associé qui ne souhaite plus être impliqué dans les décisions de l’entreprise ou ne veut plus investir dans celle-ci va décider de céder ses actions.

La cession d’actions permet l’entrée d’un nouvel actionnaire dans la société. Ce dernier pourra être plus fiable et pourra garantir un meilleur développement de la société.

Quelles sont les clauses encadrant la cession d’actions dans une SAS ?

On peut mettre en place diverses clauses pour encadrer davantage les mouvements de titres dans une SAS.

La clause d’agrément

Le clause d’agrément a pour objet d’obliger l’actionnaire, sous peine de nullité de la cession, à obtenir l’agrément de la société en cas de cession de ses actions à des tiers ou à des actionnaires de la société. Cette clause est écartée en cas de succession, de liquidation du régime matrimonial ou de cession, soit à un conjoint, soit à des ascendants ou à un descendant.

Depuis l’ordonnance n°2017-747 du 4 mai 2017, les associés décident librement de l’organisation de l’adoption ou de la modification d’une clause d’agrément insérée dans les statuts de la SAS.

En effet, les statuts précisent l’organe compétent pour accorder l’agrément, que ce soit l’assemblée générale extraordinaire, ou le conseil d’administration. En cas de refus d’agrément, les dirigeants de la société ont l’obligation, dans un délai de trois mois à compter du refus, de faire acquérir les actions à un prix fixé, à défaut d’accord amiable, par un expert.

A noter : Les associés peuvent prévoir une clause d’agrément dans les statuts, mais ont également la possibilité de l’insérer dans un pacte d’actionnaires.

La clause d’inaliénabilité

L’inaliénabilité des titres va permettre de stabiliser le capital et d’empêcher des changements de majorité. La clause d’inaliénabilité interdit aux actionnaires de céder leurs actions pendant une période déterminée. En dehors de cette obligation, elle peut s’aménager de différentes façons : imposée à tous les actionnaires ou à certains d’entre eux ou à certains titres par exemple.

Attention : La clause d’inaliénabilité ne peut pas excéder une période de 10 ans selon l’article L227-13 du code de commerce.

La clause de préemption

La clause de préemption est une clause facultative. Elle réserve aux actionnaires ou à une catégorie d’entre eux la possibilité d’acheter en priorité les actions dont la cession est envisagée. L’offre de cession sera dans ces conditions proposée par l’actionnaire aux actionnaires. Cette clause est soumise aux mêmes limites que pour la clause d’agrément.

Cet outil juridique permet de répondre à plusieurs utilités :

  • Empêcher l’entrée d’un inconnu dans la société
  • Maintenir l’équilibre entre les associés restants
  • Permettre à certains actionnaires d’augmenter leur participation dans l’entreprise en priorité
A noter : Dans le cas où plusieurs associés se manifestent pour racheter des actions, il est d’usage qu’elles soient partagées en proportion de celles respectivement détenues par chacun des associés.

Le droit préférentiel de souscription

Lors d’une augmentation de capital en numéraire, la loi attribue aux actionnaires de la SA qui procède à cette augmentation, un droit de préférence à la souscription des actions émises proportionnellement au montant des actions qu’ils détiennent déjà dans la société. Ce droit produit un effet anti-dilutif dans la mesure où il permet de maintenir l’équilibre des pouvoirs entre actionnaires.

Toutefois, pour permettre à des investisseurs extérieurs d’entrer dans la société, l’assemblée générale extraordinaire peut voter la suppression totale ou partielle du droit préférentiel de souscription. Par ailleurs, les actionnaires peuvent renoncer individuellement à leur droit au profit de bénéficiaires dénommés, ou sans indication du bénéficiaire.

Comment est encadrée la cession d’actions dans une SAS ?

En principe, les actions en SAS sont librement cessible. Ainsi, le cédant peut procéder librement à la vente de ses actions à des tiers, qu’ils soient associés ou non. Les modalités de cession sont alors négociées entre les parties.

Néanmoins, le cédant reste tenu de respecter le cadre posé par les statuts ou le pacte d’actionnaires lors de la cession.

Les statuts

Traditionnellement, les modalités de cession d’actions dans une SAS sont posées par ses statuts. Les associés, lors de la constitution de la société ou au cours de sa vie, peuvent y intégrer des dispositions particulières afin d’encadrer et de limiter ces cessions à leur guise.

Attention : Il est primordial pour les associés de respecter les démarches imposées par les statuts car en violation des dispositions statutaires, l’acte de cession se verra frappé de nullité par application de l’article L.227-15 du code de commerce.

Le pacte d’actionnaires

Le pacte d’actionnaires est un acte juridique extra-statutaire établit par tout ou partie des actionnaires afin d’encadrer leurs relations. Contrairement aux statuts, il n’est pas connu des tiers et ne doit pas faire l’objet d’un dépôt auprès du greffe du tribunal de commerce.

Il peut être signé par la société via son représentant légal afin de le rendre opposable à la société. Il doit être rédigé par écrit au moyen d’un acte sous seing privé par les actionnaires eux-mêmes ou par un professionnel.

Le pacte peut avoir une durée déterminée dans le temps, dans ce cas il sera limité par une date précise ou un événement certain. Sa durée peut également être indéterminée, dans ce cas il pourra être résilié unilatéralement par un des associés.

A noter : La résiliation du pacte d’actionnaires, à durée déterminée ou indéterminée, peut également intervenir du fait d’autres motifs devant être précisés dans l’acte (ex : non-respect d’une clause, exclusion d’un associé, etc).

Contrairement aux statuts, la cession d’actions en violation du pacte d’actionnaires n’est pas sanctionnée par la nullité. Néanmoins, en cas de violation de ses dispositions l’actionnaire encourt le versement de dommages et intérêts en réparation du préjudice occasionné, sur la base de l’article 1240 du code civil.

Cette sanction demeure relativement faible, c’est pourquoi il est conseillé d’insérer une clause de nullité dans le pacte d’actionnaire pour violation de ce dernier.

Comment déterminer le juste prix lors de la cession d’actions d’une SAS ?

Lorsque vous cédez des actions de SAS, le prix de cession n’est pas imposé par la loi : il est librement fixé entre le vendeur et l’acheteur, en fonction des circonstances économiques, juridiques et stratégiques. Toutefois, il est essentiel de déterminer un prix réaliste et justifiable, notamment pour éviter tout litige futur ou requalification fiscale.

Une liberté encadrée par la négociation

En principe, vous pouvez convenir d’un prix symbolique (par exemple 1 euro), mais cette pratique reste marginale.

Dans la grande majorité des cas, le prix doit refléter la valeur réelle des actions, ce qui implique une analyse rigoureuse de l’entreprise. Cette valorisation repose généralement sur des méthodes financières reconnues.

Trois méthodes de valorisation courantes

Pour vous aider à fixer un prix cohérent, voici les méthodes les plus utilisées :

  • La valeur patrimoniale (ou actif net réévalué) : elle consiste à soustraire le passif de l’entreprise à son actif, après réévaluation des éléments comptables (immobilisations, stocks, dettes, etc.) ;
  • La méthode de rentabilité : elle se base sur les résultats passés, les perspectives de croissance et les flux de trésorerie futurs. Elle est particulièrement pertinente pour les sociétés générant un chiffre d’affaires régulier ;
  • La méthode comparative (ou valeur indexée) : ici, la valorisation s’appuie sur le prix d’actions cédées récemment dans des entreprises comparables, du même secteur et de taille similaire.

Ces méthodes peuvent être combinées pour affiner votre évaluation et renforcer votre position lors des négociations.

Clauses statutaires et pactes d’actionnaires : attention aux règles préétablies

Avant de conclure la cession, vérifiez si les statuts de la SAS ou un pacte d’actionnaires imposent des conditions de valorisation spécifiques.

Ces documents peuvent fixer une formule de calcul, désigner un expert indépendant ou même prévoir un plancher ou plafond de prix.

Prévoir une clause de révision du prix : une sécurité utile

Dans un contexte incertain, vous pouvez insérer une clause de révision de prix dans l’acte de cession.

Celle-ci permet d’ajuster le montant après coup, en fonction d’éléments futurs comme le chiffre d’affaires réalisé ou la découverte de passifs cachés. Cela protège les deux parties et limite les risques.

Comment céder les actions d’une SAS ?

Pour réaliser une cession d’action, il est nécessaire d’effectuer certaines formalités.

Les 5 étapes de la cession d'actions en SAS

 

Etape 1 : Mettre en place le projet de cession de titres

La notification de la cession d’actions aux autres associés est facultative (sauf clause contraire inscrite dans les statuts).

Afin de garantir la cession de ses actions, l’associé a la possibilité de réaliser une promesse de cession d’actions. Concrètement, le cédant s’engage à vendre un certain nombre d’actions pour un prix déterminé. Cette promesse est considérée comme un avant-contrat consacré par l’article 1124 du code civil depuis l’entrée en vigueur de l’ordonnance sur la réforme du droit des obligations de 2016. Elle vient déterminer le prix de cession, les modalités de la cession ainsi que la durée de l’accord. C’est une promesse de vente unilatérale.

Néanmoins, si l’acheteur s’engage à acheter les actions au prix convenu, cela devient alors une promesse synallagmatique. Il pourra, à cet effet, verser au cédant une indemnité d’immobilisation correspondant à 5 ou 10% du prix de cession.

Bon à savoir : En cas de cession d’action en violation de la promesse unilatérale de vente, cette dernière sera nulle.

Comme pour un compromis de vente, la promesse de vente peut contenir des conditions suspensives. Ainsi, la cession ne sera effective qu’au jour de leur réalisation (ex : obtention d’un financement par l’acquéreur).

Etape 2 : Notifier le projet de cession aux associés

Une fois la promesse conclue entre le cédant et le cessionnaire, le projet de cession doit être notifié aux associés par écrit. Le plus souvent, la notification est réalisée par lettre recommandée avec accusé de réception.

Attention : Dans le cas où la notification de cession serait soumise à des dispositions statutaires particulières, les deux parties devront s’assurer de leur respect au préalable.

Etape 3 : Rédaction de l’acte de cession d’actions

Cette deuxième étape, également facultative, est très utile en pratique car elle permet de préciser les conditions de cession. Le contrat doit comporter les informations suivantes:

  • L’identité du vendeur et de l’acheteur
  • Le nombre d’actions cédées
  • Le prix de cession, ainsi que les modes de paiement envisagés
  • La date de la cession
  • Le mode de paiement
  • Le délai de transfert

Etape 4 : Signifier la cession d’actions à la SAS

Certaines formalités sont nécessaires afin de réaliser la cession de manière effective, c’est le cas de la signification de cession à la SAS.

Pour ce faire, il faut rédiger un ordre de mouvement de titres et l’adresser à la société. Le cédant doit remplir et signer un formulaire puis le remettre à la société. Concrètement, il sert à demander à la société de transférer les actions du compte du cédant vers celui de l’acquéreur.

Il faut également mettre à jour le registre de mouvement de titres à compter de la réception de l’ordre de mouvement afin de transférer les actions de la SAS à l’acquéreur.

Dans le registre de mouvement de titres, la mention de la cession doit contenir les informations suivantes :

  • Les informations sur l’identité du vendeur et de l’acheteur
  • Le nombre d’actions cédées
  • La date de cession.

Il vous faudra par la suite modifier les statuts afin qu’ils tiennent compte des mises à jour apportées.

Etape 5 : Réaliser la déclaration fiscale de la cession d’actions

Une fois le contrat signé, vous devez déclarer la cession d’actions auprès de votre Service des Impôts des Entreprises (SIE).

Cette formalité est obligatoire, même si la cession ne génère pas de plus-value. Vous disposez d’un délai d’un mois à compter de la date de signature de l’acte.

Pour cela, il faut remplir le formulaire Cerfa n°2759, disponible sur impots.gouv.fr. Le formulaire peut être transmis en ligne via votre messagerie sécurisée ou par dépôt physique auprès du SIE.

🔎 Zoom : Vous souhaitez créer votre SAS mais les formalités vous semblent particulièrement lourdes ? Legalplace vous propose d’effectuer toutes les formalités pour créer votre SAS, de la rédaction des statuts à la transmission des pièces du dossier au greffe. Il suffit de remplir un formulaire en ligne et notre équipe de formalistes se charge de réaliser toutes les démarches.

Quels droits d’enregistrement devez-vous payer en cas de cession d’actions de SAS ?

Lors d’une cession d’actions, il est essentiel de comprendre comment sont calculés les droits d’enregistrement ainsi que dans quelles situations vous pouvez être exonéré de ces droits.

Les règles générales de calcul des droits d’enregistrement

Au moment de la déclaration, le cessionnaire (acheteur) doit s’acquitter des droits d’enregistrement.

Ces droits s’élèvent à 0,1 % du prix de cession, calculés sur le montant total stipulé dans l’acte.

Exemple : Pour une cession d’actions de 80 000 €, les droits dus sont de 80 €.

Dans certains cas, un montant forfaitaire de 25 € s’applique, notamment si le prix de cession est inférieur à 25 000 €.

Les cas d’exonération des droits d’enregistrement

Certaines opérations sont exonérées des droits d’enregistrement. Il s’agit notamment des :

  • Cessions à titre gratuit (donations) ;
  • Cessions entre sociétés d’un même groupe ;
  • Cessions réalisées lors d’une augmentation de capital en numéraire.
Attention : Ces exonérations ne sont pas automatiques : vous devez être en mesure de justifier la nature particulière de la cession pour en bénéficier.

Comment calculer la plus-value de cession d’actions de SAS ?

Lorsque vous vendez des actions d’une SAS (Société par Actions Simplifiée), vous pouvez réaliser une plus-value, c’est-à-dire un gain correspondant à la différence entre le prix de cession et le prix d’acquisition de vos titres. Cette plus-value est imposable et doit être déclarée à l’administration fiscale. Voici comment procéder pour bien la calculer et anticiper son imposition.

Déterminer le montant de la plus-value

Le calcul de la plus-value est simple :

Prix de vente – Prix d’achat = Plus-value brute

Il faut également tenir compte, le cas échéant, des frais d’acquisition (frais de courtage, droits d’enregistrement…) et frais de cession, qui peuvent venir minorer le montant imposable.

Exemple : Vous avez acheté des actions pour 150 000 € et vous les revendez 200 000 €. Vous réalisez donc une plus-value brute de 50 000 €.

Choisir le mode d’imposition

Vous avez deux options pour l’imposition de votre plus-value :

Mode d’imposition Impôt sur le revenu Prélèvements sociaux Taux global d’imposition
PFU (Prélèvement Forfaitaire Unique) 12,8 % (forfaitaire) 17,2 % 30 %
Barème progressif (option case 2OP) 0 % à 45 % selon votre tranche 17,2 % Variable
Bon à savoir : Le PFU s’applique par défaut. Pour le barème progressif, l’option est irrévocable pour l’année concernée et s’applique à tous vos revenus et gains mobiliers.

Les abattements pour durée de détention (en cas d’option pour le barème)

Si vous avez acquis vos titres avant le 1er janvier 2018, vous pouvez bénéficier d’un abattement selon la durée de détention :

Abattement de droit commun

  • 50 % si les actions sont détenues depuis au moins 2 ans ;
  • 65 % si elles le sont depuis plus de 8 ans.

 Abattement renforcé (PME de moins de 10 ans ou départ à la retraite du dirigeant)

  • 50 % entre 1 et 4 ans ;
  • 65 % entre 4 et 8 ans ;
  • 85 % au-delà de 8 ans.
Attention :  Cet abattement n’est pas compatible avec le PFU.

Cas spécifique du dirigeant partant à la retraite

En cas de départ à la retraite, un abattement fixe de 500 000 € peut s’appliquer jusqu’au 31 décembre 2031.

Cet avantage fiscal est accessible même si vous choisissez le PFU. Pour cela, vous devez remplir certaines conditions (dirigeant depuis 5 ans, détention d’au moins 25 % des droits, cessation d’activité dans les 2 ans, etc.).

FAQ

Est-il possible de céder gratuitement les parts d'une SAS ?

Oui, vous pouvez céder gratuitement des actions de SAS, notamment par donation. Cette opération doit être formalisée et déclarée fiscalement, avec possible paiement de droits d’enregistrement sauf exonération.

Un associé qui veut vendre ses parts peut il le faire à titre gratuit ?

ui, un associé peut céder ses parts de SAS à titre gratuit, par exemple par donation.

Où trouver un modèle d'acte ou de PV de cession d'actions ?

Vous pouvez trouver un modèle d’acte ou de procès-verbal (PV) de cession d’actions de SAS auprès de sources fiables telles que les sites spécialisés en droit des affaires, les plateformes juridiques reconnues ou directement chez un notaire ou un avocat.

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Samuel est co-fondateur de LegalPlace et responsable du contenu éditorial. L’ambition est de rendre accessible le savoir-faire juridique au plus grand nombre grâce à un contenu simple et de qualité. Samuel est diplômé de Supelec et de HEC Paris

Dernière mise à jour le 12/06/2025

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Aviegne
Aviegne
août 28, 2020 11:50 am

Bonjour,
Je suis actionnaire d’une sas, j’ai demandé le rachat de mes actions en juillet 2019 par lettre recommandée, je n’ai eu qu’une réponse verbale négative qu’il n’avait pas les moyens de les racheter. Le directeur est maintenant actionnaire a 75% et que c’était lui qui décidait. Depuis je ne fais plus parti de la société depuis le 3 février 2020. Que dois-je faire.
Cordialement

Louise
Administrateur
août 5, 2022 11:01 am
Répondre à  Aviegne

Bonjour,

Votre situation est complexe et nécessite l’avis d’un professionnel.
Nous vous invitons à prendre contact avec un avocat afin de bénéficier de conseils adaptés à votre situation personnelle.
En vous souhaitant une belle journée,
L’équipe LegalPlace

Daniel Harel
Daniel Harel
novembre 7, 2020 11:01 am

Bonjour, un des deux actionnaires de notre SAS a quitté la SAS, et a cédé ses parts à l’autre actionnaire gracieusement, soit 3500 actions de 1 euros (sur un capital de 10 ke).
Devons nous payer des droits de mutation aux impôts dans ce cas.

Demain
Demain
décembre 2, 2022 11:22 am

Bonjour, nous sommes 2 associé, je souhaite partir et vendre mes parts mon associé continuer l’activité mais comment faire si l’on n’arrive pas à se mettre d’accord sur un prix de cession ?

Yanis
Yanis
décembre 7, 2022 4:06 pm
Répondre à  Demain

Bonjour, En principe, le prix de cession est librement fixé par les parties. Il se peut que par la suite les parties soient en désaccord sur la valeur des actions. L’accompagnement d’un expert est alors recommandé afin que celui-ci vous conseille sur le bien-fondé ou non de la cession ainsi que sur le prix le plus juste de la cession des actions. Toutefois, dans certains cas les statuts ou le pacte d’actionnaires de la SAS déterminent un prix de cession. Dans ce cas, les parties sont tenues de se plier aux règles statutaires et/ou extra-statutaires. En vous souhaitant une belle… Lire la suite »

SAUTHIER SERGE
SAUTHIER SERGE
janvier 16, 2023 11:10 am

bonjour,
Création de la St le 15/09/2018
Nous cédons la totalité des parts fin mars, je suis sur le régime fiscal postérieur au 1er janvier 2018.
Vous notez qu’il est tout de même possible pour opter pour le régime antérieur
Quelles sont les conditions?
Merci pour votre réponse

Yanis
Yanis
janvier 26, 2023 11:51 am
Répondre à  SAUTHIER SERGE

Bonjour,
Traditionnellement, les modalités de cession d’actions dans une SAS sont posées par ses statuts. Les associés, lors de la constitution de la société ou au cours de sa vie, peuvent y intégrer des dispositions particulières afin d’encadrer et de limiter ces cessions à leur guise.
On retrouve aussi, le pacte d’actionnaires est un acte juridique extra-statutaire établit par tout ou partie des actionnaires afin d’encadrer leurs relations. Contrairement aux statuts, il n’est pas connu des tiers et ne doit pas faire l’objet d’un dépôt auprès du greffe du tribunal de commerce.
En vous souhaitant une belle journée,
L’équipe LegalPlace.

Jacques
Jacques
avril 4, 2023 5:15 pm

Lors de la cession d’action d’une SAS avec agrément de cession à un tiers. Est-ce que le vendeur des actions peut voter à l’AG qui autorise la cession?

Johanna
Johanna
avril 14, 2023 5:50 pm
Répondre à  Jacques

Bonjour,
En tant que vendeur d’actions d’une SAS avec agrément de cession à un tiers, vous pourrez participer à l’AG qui autorise la cession de vos actions, mais votre droit de vote pourra être limité en fonction des dispositions statutaires de la société.
En vous souhaitant une agréable journée,
L’équipe LegalPlace

BOUVIER JEAN CLAUDE
BOUVIER JEAN CLAUDE
septembre 18, 2023 5:44 pm

j’ai une action dans société qui veut me la racheter mais ne veut pas la vendre ai-je le droit de refuser?

Elie DACENKO
Elie DACENKO
octobre 19, 2023 8:48 am

Bonjour,
Etant actionnaire minoritaire, je souhaite vendre mes parts et me retirer de la société. Il y a une clause de préemption et une m’interdisant de vendre mes parts a des concurrents ou fournisseurs. Ceci dit, comment puis je mettre en vente mes actions ?
Ai je le droit d’utiliser des réseaux sociaux pour les mettre en ventes ?
Dois je passer par des plateformes spécialisé ou puis je utilisé n’importe qu’elle moyen pour trouver un cessionnaire ?
Merci d’avance pour vos réponses.

janine
janine
janvier 8, 2024 4:36 pm

Bonjour,
Je souhaite céder mes parts à titre gracieux à mes associés. Mes statuts ne comportent pas de clause d’inaliénabilité et aucun pacte d’associé n’a été rédigé. Pouvez-vous me confirmer que mes associés sont obligés selon le droit commun d’accepter mes parts cédées gratuitement ?
Cdt

Pauline
Pauline
janvier 9, 2024 11:30 am
Répondre à  janine

Bonjour, En générale, si les statuts de votre société ne contiennent pas de clause limitant la cession des parts et s’il n’y a pas de pacte d’associé spécifique, les associés ont le droit de donner leurs parts à d’autres associés à titre gratuit. La possibilité de céder des parts est souvent autorisée par les lois sur les sociétés, mais il peut y avoir des règles particulières selon la juridiction. Bien que la liberté de céder des parts soit généralement acceptée, il peut y avoir des dispositions particulières dans les statuts ou des règles spécifiques qui régissent la procédure de cession.… Lire la suite »

celine
celine
septembre 24, 2024 5:44 pm

bonjour
mon associé va me vendre ces parts, mais je voulais savoir si je pouvais lui payer en plusieurs fois. genre en 3 fois sur une durée déterminée
Merci

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Samuel est co-fondateur de LegalPlace et responsable du contenu éditorial. L'ambition est de rendre accessible le savoir-faire juridique au plus grand nombre grâce à un contenu simple et de qualité. Samuel est diplômé de Supelec et de HEC Paris