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La start-up, ou littéralement “entreprise qui démarre”, se définit comme étant une jeune entreprise innovante notamment dans le secteur des nouvelles technologies. La start-up est à la recherche d’un développement démultiplié via l’apport d’innovations et de levées de fonds importantes. Dans l’ère de la French Tech, il est intéressant d’apporter une définition à ce genre d’entreprise.

Qu’est-ce qu’une start-up ?

Le nom start-up vient du verbe anglais « to start up ». D’origine américaine, cette jeune entreprise au concept innovant se démarque des autres formes juridiques de société. En effet, elle dispose d’un potentiel de croissance élevé et d’une envie d’imposer un produit / une idée unique (ou peu développée) sur le marché.

Les caractéristiques permettant de qualifier une entreprise de start-up, sont dans l’article 44 sexies-0 A du Code général des impôts.

La start-up présente différentes caractéristiques :

  • Elle est temporaire : le statut de start-up est évolutif. Il ne s’agit pas d’un objectif en soi. Il s’agit d’une phase particulière, visant à transformer une idée en entreprise stable.
  • Elle présente une innovation : ce genre d’entreprise consiste à apporter de la valeur à des clients à travers un produit ou un service totalement inédit. L’enjeu est de concevoir un business model adapté à une clientèle donnée.
  • Elle est industrialisable/Reproductible : le modèle conçu doit être réalisable à grande échelle, dans d’autres lieux, une fois qu’il fonctionne (Airbnb, Uber).
  • Elle dispose d’un potentiel de croissance exponentielle : Plus le nombre de clients augmente, plus les marges sont grandes. Ainsi, la société pourra grandir très vite et se développer assez facilement.

Quelles sont les caractéristiques de la start-up ?

La différence fondamentale entre une entreprise lambda et une start-up est qu’une entreprise est organisée pour exécuter et optimiser un Business Model qui fonctionne, alors qu’une jeune entreprise innovante est organisée pour en trouver un.

La start-up permet de développer et d’accroître rapidement une entreprise sur le marché. Elle a pour objectif de créer et d’édifier un business model solide et efficace qui pourra être repris et amélioré par d’autres. Ainsi, elle propose un mode de lancement, de gestion et de distribution d’un produit ou d’un service d’un nouveau genre aux clients. Le business model qu’elle adopte doit être industrialisable et réalisable à grande échelle.

Autre caractéristique de distinction par rapport aux autres entreprises est l’utilisation ou la conception des nouvelles technologies. La plupart des société innovantes exercent sur le marché du numérique, de la santé, de l’environnement ou de la biotechnologie.

Le financement d’une start-up est généralement effectué via des levées de fonds. Selon certaines conditions, ce type d’entreprise peut également bénéficier d’aides (La Bourse French Tech, French tech ticket etc.)

Quels sont les avantages et les inconvénients d’une start-up ?

La start-up confère des avantages mais présente également quelques inconvénients.

Les avantages d’une start-up

L’esprit jeune entreprise innovante est une manière différente de voir les choses et casse les “codes du travail”.

  • Le développement d’un esprit créatif constitue un avantage dans ce type d’entreprise. D’ailleurs, avec d’autres facteurs, ce caractère concourt certainement à la réussite de la PME. L’esprit créatif permet d’innover et d’éviter toute forme d’inactivité au sein de l’entreprise.
    Cette forme d’entreprise est appréciée pour l’atmosphère qui y règne. Le but est de briser les conduites conventionnelles, de simplifier les échanges afin d’améliorer les relations entre employés et employeurs.
  • Un autre avantage est l’encadrement souple. En effet, lorsqu’on travaille en start-up, il existe moins de règles strictes à suivre. Par exemple, les codes vestimentaires décontractés des employés ou encore la flexibilité des horaires de travail. Ainsi, l’abolition des formules et des règlementations contraignantes permet d’instaurer une ambiance motivante au travail, et d’améliorer le rendement de la jeune entreprise.
Bon à savoir : Paris s’affirme comme un haut-lieu de l’innovation et accueille un grand nombre de start-up.

Les inconvénients d’une start-up

L’absence d’encadrement strict peut parfois constituer un point contraignant dans la vie de l’entreprise.

  • En raison de la discrétion de la hiérarchisation au sein de cette forme entrepreneuriale, il peut s’avérer difficile de prendre des décisions dans certains cas.
  • L’entreprise n’hésitera pas à embaucher et à promouvoir rapidement ; ce qui entraîne forcément des erreurs de casting et/ou une pression difficile à supporter pour les nouveaux en poste.
  • Se retrouver en manque de moyens financiers nécessaires à la concrétisation de ses projets. De ce fait, il n’est pas rare de voir certaines start-up déclarer faillite après la phase de lancement.
🔎 Zoom : Un futur entrepreneur souhaitant créer une start-up peut confier les formalités administratives à LegalPlace. Il suffit de répondre à un questionnaire en ligne, et de transmettre les justificatifs requis. Les équipes de formalistes s’occupent de vérifier la conformité de votre dossier, et sont disponibles pour répondre à toutes vos questions.

Comment créer une start-up ?

La création d’une start-up passe par différentes étapes importantes.

Etape 1 : Trouver un produit / une idée et faire une étude de marché

Avant de penser à monter son entreprise, il est important de trouver une idée. Cette idée doit répondre à la demande et être adaptée au marché visé.
Pour cela il faudra d’abord :

  • Lister ses compétences
  • Définir une idée qui sera utile
  • Formuler clairement l’idée
  • Essayer de formuler toutes les questions qu’un client potentiel pourrait se poser face à cette idée

Une fois que l’idée est claire et réfléchie, il est nécessaire de faire une étude de marché. Cette étude de marché consiste à utiliser un ensemble de techniques marketing (sondages, statistiques…). L’étude de marché vise à mesurer, analyser et comprendre les besoins et attentes d’une population définie sur un territoire donné.

À la fin de son enquête, l’entrepreneur pourra définir les clients cibles et son positionnement commercial.

Etape 2 : Effectuer un business plan

La réalisation du business plan est une étape incontournable pour tout entrepreneur. Son importance est encore plus accentuée pour les start-up, car il va certainement falloir convaincre des investisseurs afin de compléter le financement du projet.

En outre, la start-up doit établir un plan d’affaires, un plan financier prévisionnel et une présentation virtuelle du projet. Cette étape permet de valoriser le projet et d’anticiper sa rentabilité.

Pour effectuer un premier pas dans le secteur d’activité, il est possible de recourir à la “Love Money”, somme d’argent récoltée auprès de la famille et des amis. La “love money” est une alternative intéressante.

Bon à savoir : S’il s’agit d’une société par actions, c’est-à-dire SA, SAS ou SCA, il est possible de recourir à une solution de financement appelée BSA-AIR (qui permet une entrée au capital différée de l’investisseur.)

Il est possible de créer sa start-up sans argent et ensuite effectuer une levée de fonds. Pour que le lancement d’une start-up soit une réussite, il est indispensable de présenter des arguments solides et crédibles aux investisseurs.

Etape 3 : Faire connaitre l’idée/le produit et dénicher des collaborateurs

Il est nécessaire de faire connaître le produit/l’idée au grand public. Pour commencer, il est possible de recourir à des supports de communication gratuits qui sont utilisés par de nombreux internautes. Les groupes et les pages issus des réseaux sociaux sont d’excellents outils de communication.
En plus d’augmenter la visibilité du produit, les supports de communication offrent également la possibilité de prospecter des clients potentiels et de tester l’intérêt de la communauté pour le type de produit.

Il est assez rare qu’une entreprise qui souhaite évoluer le plus rapidement possible soit composée d’une seule personne. En effet, cette forme d’entreprise requiert des compétences dans différents domaines (commercial, linguistique, logistique, technique etc.) et donc des collaborateurs avec différentes capacités.
Bien que les associés d’une start-up aient une vision et des objectifs communs, il est indispensable que chacun dispose d’un rôle qui lui est propre.

Etape 4 : Choisir un statut juridique

Bien qu’il s’agisse d’une entreprise qui débute, il est nécessaire de choisir un statut juridique qui sera adapté à une éventuelle évolution. L’enregistrement de l’entreprise au registre du commerce et des sociétés est obligatoire. La procédure de création de la start-up dépendra de la forme juridique choisie.

Etape 5 : Lancer l’idée / le produit

Une fois le statut juridique défini, et les démarches pour sa création lancées, il faut tester concrètement le produit sur le marché. Dans le cadre de ce lancement on effectue une pré-commercialisation. Il s’agit de concevoir un prototype et de découvrir les avis sur le concept/ le produit.

Cette étape permet également de connaître les premiers résultats sur le produit avant de continuer et de visualiser les éventuelles rectifications à effectuer.

Lorsque la phase de recherche est achevée, l’entreprise peut :
  • Disparaître, puisque le projet n’a pas atteint sa finalité
  • Intégrer un groupe ou devenir une importante société

Quelle forme juridique choisir pour une start-up ?

Pour constituer une start-up, il faut choisir le statut juridique adapté à son activité.

Pour créer sa start-up et assurer sa réussite, il est recommandé d’opter pour un statut juridique permettant de rassembler plusieurs associés ou actionnaires. Il est également préférable que la responsabilité des associés soit limitée à hauteur de leurs apports au capital. Cette limitation de responsabilité permettra d’éviter tout engagement de leur patrimoine personnel en cas de faillite.

La forme la plus adaptée à une start-up

La Société par actions simplifiée (SAS) constitue le statut juridique idéal pour une jeune entreprise innovante. En effet, par sa simplicité de création et sa souplesse, la SAS permettra de s’adapter à différents types d’activités.
La SAS se compose d’au moins 2 associés. Elle peut être constituée avec un capital social minimum de 1€ symbolique. Dans ce type de société, il est possible d’effectuer des apports en numéraire, en nature ou en industrie.

Le fonctionnement de la SAS est régi par les statuts, selon les besoins des créateurs. Les différentes prises de décision sont réalisées lors d’assemblées générales.

Grâce à sa flexibilité, la SAS permet l’entrée et la sortie d’associés au capital.

Quelques exemples d’anciennes start-ups

De nombreuses entreprises aujourd’hui connues ont commencées en tant que jeunes entreprises innovantes. Parmi les entreprises qui se sont imposées dans leur domaine d’activité il y a par exemple :

  • Doctolib : Spécialisée dans la prise de rendez-vous médicaux sur Internet, cette ancienne start-up a rapidement séduit les praticiens et les patients grâce à sa simplicité d’usage.
  • Pinterest : Lancée en 2010 sur le principe du partage de photos en ligne, la start-up américaine Pinterest a connu une évolution fulgurante et est désormais connue par la majorité.

FAQ

Quelle est la différence entre une Start-up et une entreprise ?

La startup est une entreprise ayant été créée récemment et qui évolue dans le secteur des nouvelles technologies à fort potentiel de croissance. L'entreprise classique, quant à elle, est une structure destinée à concevoir, à assurer la fabrication et la commercialisation de produits.

Quel est le rôle d'une Start-up ?

Une start-up est une entreprise qui vient d'être lancée. Son objectif est d'imposer une idée / un produit innovant sur un marché donné.

Quel statut pour une Start-up ?

La SARL et les SAS sont les structures juridiques qui conviennent le mieux, car elles présentent une responsabilité limitée aux apports. Elles peuvent également accueillir plusieurs associés.

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Samuel est co-fondateur de LegalPlace et responsable du contenu éditorial. L’ambition est de rendre accessible le savoir-faire juridique au plus grand nombre grâce à un contenu simple et de qualité. Samuel est diplômé de Supelec et de HEC Paris

Dernière mise à jour le 12/10/2022

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Jean-luc DOYERE
Jean-luc DOYERE
mai 21, 2022 3:04 pm

Je vous remercie pour cet article fort instructif. J’ai eu reponses à toutes mes questions liées à la start-up.

Rédigé par

Samuel est co-fondateur de LegalPlace et responsable du contenu éditorial. L'ambition est de rendre accessible le savoir-faire juridique au plus grand nombre grâce à un contenu simple et de qualité. Samuel est diplômé de Supelec et de HEC Paris

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