Les étapes de la création d’entreprise
Dernière mise à jour le 29/04/2025
Créer une entreprise ne s’improvise pas. Derrière chaque projet réussi, il y a des étapes clés à respecter, de l’idée initiale jusqu’à l’immatriculation officielle. Motivation, organisation et bonne information sont indispensables pour éviter les erreurs et gagner du temps.
En suivant un parcours structuré et en connaissant les démarches à anticiper, vous augmentez vos chances de lancer votre activité dans les meilleures conditions.
Quelles sont les étapes de création d’entreprise ?
Voici un résumé rapide des différentes étapes pour créer votre entreprise :
- Définir son projet de création ;
- Choisir le bon statut juridique pour son activité ;
- Réaliser les formalités préalables à l’immatriculation de l’entreprise ;
- Réaliser les formalités administratives de création ;
- Gérer les obligations légales et fiscales de l’entreprise ;
- Financer son projet (si besoin)
Etape 1 : Définir son projet de création d’une société
Avant de commencer les démarches administratives de création, il est essentiel de vous assurer que votre idée de création d’entreprise repose sur une base solide.
En effet, cette étape est souvent sous-estimée alors qu’elle conditionne largement la réussite de votre projet sur le long terme.
Posez-vous les bonnes questions
Pour cela, commencez par clarifier votre projet :
- Quelle est la problématique que vous souhaitez résoudre ?
- Est-ce que votre idée répond à un besoin réel sur le marché ?
- Est-ce que mon idée est en cohérence avec vos compétences, vos valeurs et vos moyens financiers ?
Analysez le marché sur lequel vous souhaitez vous positionner
Une idée doit forcément trouver son public.
Pour cela, réalisez une étude de marché simplifiée pour :
- Identifier vos clients potentiels (particuliers, professionnels, niche précise…) ;
- Comprendre la concurrence existante ;
- Repérer les tendances sur le marché : le marché est-il en croissance, en mutation ou même saturé ?
Pour vous aider, vous pouvez utiliser des outils simples comme des sondages en ligne ou des forums spécialisés pour recueillir des retours pertinents.
Faites une étude de marché
Pour juger de la valeur de l’opportunité identifiée, il est essentiel de vérifier sa faisabilité et sa viabilité grâce à une étude du marché.
Cette dernière permet notamment de se faire une idée sur les possibilités du marché ciblé. Elle implique de procéder à des collectes de données sur la concurrence et sur les réelles attentes de la clientèle.
Testez votre concept
Avant d’investir du temps et de l’agent, essayez de valider votre idée directement sur le terrain.
Pour cela, vous pouvez proposer des prototypes, une offre à tester ou une version simplifiée de votre produit ou service.
Cela vous permettra non seulement de mesurer l’intérêt réel mais aussi d’identifier les freins potentiels et d’ajuster votre proposition.
Etape 2 : Choisir le bon statut juridique pour ouvrir son entreprise
Le choix du statut juridique est l’une des étapes les plus importantes dans la création de votre entreprise car il détermine les règles de fonctionnement de votre future société.
Pour éviter des blocages ou des ajustements coûteux par la suite, il est important de prendre cette décision en toute connaissance de cause. Pour cela vous devez :
- Adaptez le statut à la nature de votre projet ;
- Que vous preniez connaissance des principales formes juridiques existantes ;
- Que vous ne négligiez pas les conséquences juridiques et fiscales que votre statut engendre.
Adaptez le statut à la nature de votre projet
Pour commencer, essayer de vous poser les bonnes questions :
- Allez-vous entreprendre seul ou avec des associés ?
- Souhaitez-vous protéger votre patrimoine personnel ?
- Prévoyez-vous une activité avec des revenus modestes ou une forte croissance ?
- Allez-vous avoir besoin de financements externes ?
- Quelle est la nature de votre activité : commerciale, artisanale, libérale ou indépendante ?
En fonction de la réponse à ces questions, certains statuts vous seront plus adaptés que d’autres.
Par exemple, un indépendant qui démarre seul pourra opter pour la création d’une micro-entreprise, tandis qu’un projet innovant avec une volonté de levée de fonds sera plus à l’aise dans une SAS ou une SASU.
Les principales formes juridiques pour créer son business
Voici les statuts les plus couramment choisis par les créateurs d’entreprise :
- La micro-entreprise : très accessible, idéale pour tester une activité ou démarrer simplement. Elle offre des démarches allégées, une comptabilité simplifiée et un régime fiscal avantageux, mais elle est limitée par des seuils de chiffre d’affaires (notamment 77 700 € ou 188 700 € selon l’activité en 2025).
- L’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) : convient parfaitement aux entrepreneurs seuls qui souhaitent limiter leur responsabilité et bénéficier d’un cadre structuré. Elle est soumise à l’impôt sur le revenu (par défaut), mais peut opter pour l’impôt sur les sociétés.
- La SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) : très souple dans son fonctionnement, elle permet une grande liberté statutaire et une meilleure image auprès des partenaires et investisseurs. Le dirigeant relève du régime général (comme un salarié), ce qui peut être un avantage social.
- La SARL ou la SAS (pour les projets à plusieurs associés) : ces structures sont plus adaptées aux entreprises qui souhaitent se développer avec une organisation claire, une répartition du capital et une gouvernance bien définie. La SAS est plus souple, tandis que la SARL est plus encadrée.
Voici un tableau des principales formes juridiques avec leurs différentes caractéristiques :
Forme juridique |
Nombre d’associés |
Point fort |
Limites |
Micro-entreprise |
1 (entrepreneur individuel) | Très simple à créer et à gérer, fiscalité allégée, comptabilité ultra simplifiée |
Chiffre d’affaires limité (77 700 € ou 188 700 € en 2025), pas de déduction des charges |
EURL |
1 | Responsabilité limitée, cadre juridique structuré, choix entre IR et IS |
Moins souple que la SASU, charges sociales élevées pour le gérant majoritaire (TNS) |
SASU | 1 | Fonctionnement très souple, image professionnelle, dirigeant affilié au régime général |
Rédaction des statuts plus complexe, cotisations sociales plus élevées |
SARL | 2 à 100 | Adaptées aux projets à plusieurs, encadrement (SARL) ou souplesse (SAS), gouvernance claire |
Formalités de création plus lourdes, besoin de statuts solides |
SAS |
2 minimum | Adaptées aux projets à plusieurs, encadrement (SARL) ou souplesse (SAS), gouvernance claire |
Formalités de création plus lourdes, besoin de statuts solides |
Les conséquences fiscales et sociales
Le statut juridique choisi influencera :
- Votre régime d’imposition (impôt sur le revenu ou sur les sociétés) ;
- Votre couverture sociale (travailleur non salarié ou assimilé salarié) ;
- Le niveau de formalités comptables à gérer chaque année.
Un mauvais choix peut entraîner des charges plus lourdes ou une protection sociale insuffisante.
Etape 3 : Réaliser les formalités préalables à l’immatriculation
Pour immatriculer une entreprise, certaines formalités essentielles doivent être accomplies en amont. Ces démarches garantissent la conformité de l’entreprise avec la réglementation et permettent de constituer un dossier d’ immatriculation complet pour le guichet unique de l’INPI.
Rédigez les statuts constitutifs
Les statuts sont le socle juridique de votre entreprise.
Ils précisent les règles de fonctionnement, les relations entre associés, ainsi que les obligations légales de la société. Concernant le contenu des statuts, voici les mentions obligatoires :
- La forme juridique (SAS, SARL, etc.) ;
- La dénomination sociale et l’adresse du siège ;
- L’objet social, c’est-à-dire l’activité de l’entreprise ;
- Le montant du capital social et sa répartition entre les associés ;
- Les modalités de prise de décision (assemblées générales, pouvoirs des dirigeants).
Une fois le projet de statuts finalisé, il ne vous restera plus qu’à le signer avant de le déposer sur le Guichet unique INPI. La signature des statuts implique non seulement le chef d’entreprise, mais aussi l’ensemble des associés/actionnaires fondateurs.
Constituez et déposez le capital social
Le capital social représente l’apport initial des associés ou actionnaires. Voici les étapes :
- Constitution des apports : en numéraire (argent) ou en nature (matériel, biens immobiliers) en respectant le montant de capital minimum imposé (généralement 1€) ;
- Ouverture d’un compte bloqué au nom de la société auprès d’une banque ou d’un notaire ;
- Dépôt des fonds correspondant au capital en numéraire ;
- Obtention de l’attestation de dépôt de capital, document indispensable pour l’immatriculation.
Si vous souhaitez apporter des biens immobiliers au capital social, il peut être obligatoire de nommer un commissaire aux apports.
Déclarez les bénéficiaires effectifs de la société
Depuis 2017, il est obligatoire de déclarer les bénéficiaires effectifs. Cette démarche vise à identifier les personnes physiques qui détiennent directement ou indirectement plus de 25 % du capital ou des droits de vote.
La déclaration s’effectue en même temps que la demande d’immatriculation sur le guichet unique de l’INPI. En cas de modification de la liste des bénéficiaires, une mise à jour est également requise.
Publiez une annonce légale de constitution
La publication d’une annonce légale est indispensable pour officialiser la création de votre société. Elle doit comporter les éléments suivants :
- Dénomination sociale et forme juridique ;
- Adresse du siège social ;
- Objet social ;
- Montant du capital social ;
- Identité des dirigeants.
L’annonce est publiée dans un journal d’annonces légales (JAL) habilité dans le département du siège social. Vous recevrez une attestation de parution, indispensable pour finaliser l’immatriculation.
Ces formalités constituent un prérequis obligatoire pour obtenir un numéro SIRET et commencer vos activités. Une fois réalisées, vous pourrez passer à l’étape finale : l’immatriculation auprès de l’INPI.
Etape 4 : Réaliser les formalités administratives de création
Une fois le projet défini et le statut juridique choisi, vous devez procéder aux formalités administratives pour immatriculer votre entreprise. Pour cela vous devez ;
- Déclarer votre entreprise via le Guichet unique ;
- Préparer les documents nécessaires ;
- Obtenir votre numéro SIREN et votre extrait de Kbis.
Déclarez votre entreprise via le Guichet Unique
Depuis 2023, toutes les démarches de création d’entreprise doivent obligatoirement passer par le guichet unique sur le site formalités d’entreprises.
Cette plateforme centralise l’ensemble des formalités, quelle que soit la forme juridique choisie.
Vous y déposerez votre dossier de création, qui sera ensuite transmis automatiquement aux organismes concernés : INSEE, greffe du tribunal de commerce, Urssaf, services fiscaux, etc.
Préparez les documents nécessaires
Les pièces à fournir varient selon votre statut juridique. Toutefois, les documents les plus couramment demandés sont :
- Une pièce d’identité en cours de validité ;
- Un justificatif de domicile ;
- Une déclaration de non-condamnation et de filiation pour le dirigeant ;
- Les statuts signés de la société (pour les sociétés) ;
- Une attestation de dépôt de capital social (si vous créez une société avec capital) ;
- L’attestation de publication d’une annonce légale, si elle est requise.
Obtenez votre numéro SIREN et votre extrait de Kbis
Une fois votre dossier validé, vous recevrez les éléments suivants :
- Un numéro SIREN (identifiant unique de votre entreprise) attribué par l’INSEE ;
- Un code APE, qui correspond à votre activité principale ;
- Et pour les sociétés, un extrait Kbis, qui fait office de carte d’identité officielle de l’entreprise.
Étape 5 : Gérer les obligations légales et fiscales de l’entreprise
Créer une entreprise ne se limite pas à son immatriculation : dès le début de votre activité, vous devez mettre en place une gestion rigoureuse pour respecter les obligations légales, fiscales et sociales qui s’appliquent à votre structure.
Mettez en place une comptabilité conforme
Votre régime comptable dépend de la forme juridique de votre entreprise, mais dans tous les cas, vous devez suivre vos flux financiers avec sérieux.
Si vous êtes micro-entrepreneur, vous bénéficiez d’un régime ultra simplifié. Vous devez uniquement :
- Tenir un livre de recettes à jour ;
- Conserver toutes vos factures et justificatifs ;
- Tenir un registre des achats si vous exercez une activité commerciale.
Si vous optez pour la création d’une SARL, SAS ou même d’une SASU vous êtes soumis à une comptabilité complète. Cela implique donc de :
- Enregistrement chronologique des opérations comptables ;
- Élaboration annuelle des comptes sociaux (bilan, compte de résultat, annexes) ;
- Dépôt des comptes au greffe du tribunal de commerce dans les délais légaux.
Respectez vos obligations fiscales
Selon votre statut juridique et le régime fiscal choisi, vous serez redevable :
- Soit de l’impôt sur le revenu (IR) si vous êtes micro-entrepreneur ou associé d’une EURL ou SARL à l’IR ;
- Soit de l’impôt sur les sociétés (IS) si vous avez opté pour ce régime (SAS, SASU, SARL, etc.).
Dans ce cas, vous devrez :
- Déclarer vos revenus ou résultats auprès de l’administration fiscale (mensuellement, trimestriellement ou annuellement) ;
- Payer la TVA, si vous dépassez les seuils de franchise ou si vous avez volontairement opté pour son application. Cette déclaration est mensuelle ou trimestrielle selon votre chiffre d’affaires.
Gérez vos obligations sociales
En tant que dirigeant, vous êtes affilié à un régime de protection sociale :
- Soit le régime de protection sociale du Travailleur non salarié (TNS) : si vous êtes gérant majoritaire d’une EURL ou SARL. Vos cotisations sont calculées sur la base de votre revenu professionnel.
- Soit le régime de protection social Assimilé salarié : si vous êtes président d’une SAS ou SASU. Vous relèvez du régime général, avec une couverture sociale plus complète (hors assurance chômage).
Dans tous les cas, vous devrez :
- Déclarer votre rémunération (ou chiffre d’affaires pour les micro-entrepreneurs) à l’Urssaf ;
- Régler vos cotisations sociales dans les délais (mensuel ou trimestriel) ;
- Mettre en place un bulletin de paie si vous vous versez une rémunération en tant qu’assimilé salarié.
Respectez vos obligations documentaires et légales
- Facturation : toutes vos factures doivent comporter les mentions légales obligatoires (SIREN, TVA, coordonnées, conditions de paiement, pénalités de retard…).
- Archivage : conservez vos pièces comptables, justificatifs fiscaux, contrats et courriers pendant les durées légales (souvent 6 à 10 ans).
- Déclarations réglementaires : selon votre activité, vous pouvez être soumis à des règles spécifiques (assurances, licences, registre, affichages obligatoires…).
Etape 6 : Financer son projet (si besoin)
Le financement est souvent un levier indispensable pour transformer votre projet en réalité. De ce fait, il est fréquent de devoir solliciter des soutiens financiers pour couvrir les besoins de démarrage : matériel, communication, trésorerie, charges de lancement, etc. Pour cela, plusieurs étapes doivent être suivis :
Évaluez précisément vos besoins financiers
Avant toutes choses, il est essentiel que vous réalisiez une estimation réaliste de votre budget de départ.
Pour cela, établissez un plan de financement initial, qui doit comprendre :
- Les investissements nécessaires (équipements, logiciels, aménagements, stocks initiaux) ;
- Les frais de création d’entreprise (immatriculation, publication d’annonce légale, assurances) ;
- La trésorerie minimale pour couvrir les premiers mois d’activité.
Les différentes sources de financement
Il existe 5 principales sources de financement pour les entreprises :
- Les fonds propres des associés fondateurs et de leurs proches ;
- Les financements bancaires ;
- Les aides publiques à la création d’entreprise ;
- Le financement participatif ;
- Les investisseurs privés.
Les apports personnels
Les fonds propres que vous investissez personnellement constituent une base solide pour votre entreprise. Cela peut inclure :
- Vos économies personnelles ;
- La vente d’actifs ou d’équipements inutilisés ;
- Le recours à des proches via la love money (prêts ou dons familiaux).
L’avantage d’apporter depuis votre patrimoine personnel est que cette solution montre votre implication et limite les dettes initiales.
Les financements bancaires
Les banques offrent des solutions de crédit adaptées aux créateurs d’entreprise :
- Prêt professionnel : pour financer les équipements ou les locaux ;
- Crédit de trésorerie : pour couvrir les besoins à court terme ;
- Microcrédits : destinés aux petites entreprises avec des projets modestes.
L’idéal est de contacter divers établissements bancaires afin de trouver le prêt adapté à votre besoin, aux meilleures conditions d’emprunt.
Les aides publiques pour la création d’entreprise en France
De nombreuses aides financières sont accessibles pour les entrepreneurs en France :
- Prêt d’honneur : sans intérêt, attribué par des réseaux comme France Active ou Initiative France ;
- Subventions : selon votre secteur d’activité ou votre implantation géographique ;
- Exonérations fiscales et sociales : comme l’ACRE (Aide à la Création ou Reprise d’Entreprise).
Le financement participatif (crowdfunding)
Cette méthode innovante permet de collecter des fonds auprès d’un large public via des plateformes spécialisées :
- Don contre contrepartie : les contributeurs reçoivent des produits ou services en échange ;
- Participation en capital : les contributeurs deviennent actionnaires de votre entreprise ;
- Prêts : obtenez un financement remboursable avec ou sans intérêts.
Les investisseurs privés
Faire appel à des business angels ou des fonds d’investissement peut vous permettre d’accéder à des capitaux importants en échange d’une part du capital. Cette solution est idéale pour des projets à fort potentiel de croissance.
Bon à savoir : Si vous souhaitez opter pour ce mode de financement, préparez un pitch solide pour convaincre ces investisseurs exigeants.
Constituez un dossier de financement solide
Quel que soit le financement visé, vous devrez généralement fournir :
- Un business plan précis et structuré ;
- Un budget prévisionnel ;
- Une étude de marché ;
- Vos documents personnels et, si possible, des garanties.
Votre capacité à convaincre repose sur la clarté de votre projet, la pertinence de votre stratégie commerciale et la solidité de votre modèle économique.
Voici une vidéo pour mieux comprendre comment créer son entreprise en 2025 :
Que faire une fois l’entreprise immatriculée ?
L’entreprise, après l’immatriculation, existe d’un point de vue légal. Toutefois, la tâche de l’entrepreneur se poursuit. En effet, suivant la forme de l’entreprise, il devra encore suivre un certain nombre d’étapes importantes.
Réceptionner le mémento fiscal
Le mémento fiscal est un document résumant l’identité juridique et fiscale de l’entreprise nouvellement créée. Il émane des finances publiques et est envoyé automatiquement au destinataire au bout de 15 jours après l’immatriculation. Son contenu comprend notamment :
- Une mention de l’activité de l’entreprise ;
- Les services proposés ;
- Les diverses obligations fiscales ;
- Un questionnaire à retourner sous 30 jours.
Débloquer le capital social
Les apports en capital réalisés lors de la procédure de création d’entreprise ont été bloqué sur un compte en attendant l’immatriculation. Munis de votre extrait Kbis, vous devrez vous rendre auprès du dépositaire des fonds afin qu’il procède au déblocage du capital. Une fois effectué, la société dispose de son patrimoine propre.
C’est généralement le chef d’ entreprise qui se charge de cette formalité, puisqu’il est parfois nécessaire d’ouvrir un compte bancaire professionnel distinct du compte de dépôt. Toutefois, il peut donner procuration à un tiers pour réaliser la débloquer le capital en son nom.
Adhérer à un régime fiscal et social
L’immatriculation implique de choisir un régime fiscal :
- Impôt sur le revenu (IR) : adapté aux micro-entreprises ou entreprises individuelles.
- Impôt sur les sociétés (IS) : souvent choisi par les sociétés.
En parallèle, l’entrepreneur doit s’affilier à un régime social et il s’agit généralement de l’URSSAF.
Souscrire aux assurances obligatoires
Une assurance permet de tempérer les risques qui peuvent survenir en cours de vie sociale. Il est essentiel d’en faire bénéficier l’entreprise et le dirigeant de celle-ci.
En fonction de votre activité, certaines assurances sont indispensables :
- RC Pro (responsabilité civile professionnelle) : pour couvrir les dommages causés à des tiers.
- Assurance décennale : pour les métiers du bâtiment.
- Multirisque professionnelle : pour protéger vos locaux et équipements.
Protéger vos marques et brevets
La marque et le brevet figurent parmi les meilleurs moyens de protéger son exploitation. Idéalement, leur création doit avoir lieu en amont, avant l’immatriculation. Mais il est toujours possible d’entamer la démarche lorsque la société devient opérationnelle. Le prix du dépôt de marque sur l’INPI dépendra essentiellement du nombre de classes sélectionnées.
Mettre en place la gestion comptable et sociale
Toute entreprise doit se conformer aux obligations comptables et sociales imposées par la législation. A ce titre, il est vivement conseillé de s’y préparer soigneusement, en organisant au plus vite la bonne gestion comptable et sociale de l’entreprise.
Concernant la comptabilité, l’intervention d’experts-comptables peut rapidement devenir indispensable si vous avez choisi une forme juridique complexe telle qu’une société (qui implique l’établissement de comptes annuels) ou que vous avez un grand nombre d’employés (car cela influe sur le calcul des cotisations sociales).
Aussi, n’hésitez pas à vous renseigner et à comparer les offres comptables rapidement après l’immatriculation de l’entreprise, afin de ne pas être pris au dépourvu.
La gestion sociale doit également être mise en place rapidement, surtout si vous avez des salariés. La gestion du personnel, le calcul des charges sociales, la souscription d’une mutuelle d’entreprise, l’affiliation à une caisse de retraite complémentaire, la rédaction des contrats de travail sont autant de procédures à suivre pour rendre l’entreprise totalement opérationnelle et conforme sur le plan social.
Démarrer l’activité
Enfin, une fois votre entreprise immatriculée, vous pouvez commencer vos opérations :
- Lancez votre communication : site web, réseaux sociaux, etc ;
- Mettez en œuvre votre stratégie marketing ;
- Respectez vos obligations légales, telles que la tenue de comptabilité et la déclaration fiscale.
FAQ
Comment créer une entreprise ?
Pour créer une entreprise, vous devez suivre plusieurs étapes simples : définir votre projet, choisir un statut juridique adapté, rédiger les statuts si nécessaire, immatriculer votre entreprise via le guichet unique et obtenir votre numéro SIREN. Une fois votre entreprise créée, vous devrez également respecter vos obligations fiscales, sociales et comptables pour démarrer votre activité en toute légalité.
Comment créer une entreprise individuelle ?
Pour créer une entreprise individuelle, vous devez déclarer votre activité en ligne sur le guichet unique. Vous devez fournir une pièce d’identité, un justificatif de domicile et préciser votre activité. Une fois la déclaration validée, vous obtenez votre numéro SIREN et pouvez commencer votre activité. Aucune rédaction de statuts ni dépôt de capital n’est nécessaire.
Comment monter son entreprise sans argent ?
Pour monter votre entreprise sans argent, vous pouvez choisir un statut simple et peu coûteux comme la micro-entreprise, qui ne demande ni capital social ni formalités complexes. Vous pouvez également bénéficier d’aides publiques, notamment l’ACRE (exonération partielle de charges sociales) et l’ARCE, versée par France Travail (ex-Pôle emploi), qui permet de recevoir une partie de vos allocations chômage sous forme de capital. Vous pouvez aussi solliciter un prêt d’honneur à taux zéro auprès de réseaux d’accompagnement, ou recourir au crowdfunding pour financer votre projet sans apport personnel important.
Dernière mise à jour le 29/04/2025
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Wishing you a pleasant day,
the LegalPlace team
Bonjour,
Est-ce qu’une formalité rejetée (à cause d’un document joint : statuts pour une EI) peut faire l’objet d’une modification sur INPI sachant que le siren et le momneto fiscal sont activés et reçus?
Merci d’avance
Cdt