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Devenir devenir auto-entrepreneur dans le secteur du bâtiment est une excellente option pour démarrer rapidement votre activité de prestations de services tout en bénéficiant de nombreux avantages. Toutefois, il existe des démarches essentielles à respecter pour garantir le succès de votre projet.

Il vous sera nécessaire de connaître les réglementations spécifiques, les principaux avantages du secteur, les démarches administratives à réaliser, ainsi que les régimes applicables.

Suivez nos conseils pour maximiser vos chances de succès et vous assurer que vous respectez toutes les réglementations en vigueur.

Qu’est-ce qu’un auto-entrepreneur dans le bâtiment ?

Le statut d’auto-entrepreneur offre une solution simple et flexible pour exercer une activité dans le bâtiment en toute indépendance. Voyons en quoi consiste ce régime et quels métiers vous pouvez exercer sous cette forme.

L’auto-entreprise : un régime simple et accessible

L’auto-entreprise, aussi appelée micro-entreprise, est un statut qui permet de créer et gérer une activité avec des démarches allégées. Ce régime présente plusieurs avantages :

  • Création rapide et simplifiée : formalités en ligne en quelques clics ;
  • Gestion administrative allégée : comptabilité minimale et déclaration de chiffre d’affaires simplifiée ;
  • Régime fiscal avantageux : impôt sur le revenu calculé en fonction du chiffre d’affaires et possibilité de franchise en base de TVA ;
  • Cotisations sociales proportionnelles aux revenus : pas de chiffre d’affaires = pas de charges sociales à payer.

Ce statut convient aussi bien pour une activité principale que pour un complément de revenu.

Les métiers du bâtiment accessibles en auto-entreprise ( peintre, maçon, plombier, plaquiste etc.) 

Le secteur du bâtiment regroupe de nombreux métiers pouvant être exercés sous ce statut, répartis en plusieurs catégories :

  • Gros œuvre : maçon, charpentier, couvreur, terrassier…;
  • Second œuvre : électricien, plombier, chauffagiste, peintre, carreleur, plaquiste, menuisier…;
  • Conseil et étude : dessinateur-projeteur, architecte, conducteur de travaux…

En tant qu’auto-entrepreneur, vous pouvez proposer des prestations de services sur des chantiers aux côtés d’autres artisans ou intervenir directement chez des particuliers pour des travaux de rénovation, de réparation ou de main-d’œuvre spécialisée.

Attention:  Certaines professions nécessitent des qualifications spécifiques (par exemple, un électricien doit posséder une habilitation électrique). Il est donc essentiel de vérifier les obligations légales avant de vous lancer.

Comment devenir auto-entrepreneur dans le bâtiment ?

Voici les étapes essentielles pour créer votre micro entreprise dans le bâtiment en 2025.

Etape 1 : Vérifier les qualifications et conditions d’accès

Avant de créer votre auto-entreprise, il est important de vérifier que vous répondez aux exigences légales du secteur. Certains métiers du bâtiment, dits réglementés, nécessitent :

  • Un diplôme (CAP, BEP, Bac Pro, BP) dans le domaine concerné ;
  • Ou une expérience professionnelle d’au moins 3 ans dans le métier que vous souhaitez exercer.

Cette condition s’applique notamment aux maçons, électriciens, plombiers, couvreurs ou encore carreleurs. Si vous ne justifiez pas de ces qualifications, vous ne pourrez pas légalement proposer ces services.

Étape 2 : Déclarer son auto-entreprise et obtenir son immatriculation

Depuis le 1er janvier 2023, toutes les démarches de création d’entreprise se font exclusivement en ligne sur le site du Guichet unique géré par l’INPI.

Voici les étapes à suivre :

  1. Rendez-vous sur formalites.entreprises.gouv.fr ;
  2. Remplissez le formulaire de déclaration avec vos informations personnelles et les détails de votre activité ;
  3. Joignez les documents justificatifs : Pièce d’identité ; Justificatif de domicile ; Déclaration de non-condamnation pénale ; Diplôme ou attestation d’expérience pour les métiers réglementés.

Une fois votre déclaration traitée, vous recevrez votre numéro SIRET, ainsi que votre immatriculation au RNE (Registre National des Entreprises), qui remplace le Répertoire des Métiers (RM). Vous recevrez également un mémento fiscal précisant vos obligations fiscales et sociales.

Dès réception de ces documents, vous serez officiellement auto-entrepreneur du bâtiment et pourrez commencer votre activité.

Etape 3 : Souscrire aux assurances obligatoires

Dans le secteur du bâtiment, il est impératif de souscrire certaines assurances professionnelles avant de débuter un chantier :

  • L’assurance responsabilité civile professionnelle (RC Pro) : couvre les dommages que vous pourriez causer à des tiers ;
  • L’assurance décennale : obligatoire pour certains travaux de construction, elle garantit vos ouvrages pendant 10 ans après leur réalisation ;

Ces assurances sont essentielles pour protéger votre entreprise et inspirer confiance à vos clients.

Etape 4 : Organiser la gestion de son activité

Une fois votre entreprise créée, vous devrez respecter certaines obligations pour assurer le bon suivi de votre activité  :

  • Déclarer votre chiffre d’affaires tous les mois ou trimestres sur le site de l’URSSAF ;
  • Payer vos cotisations sociales, calculées en fonction de votre chiffre d’affaires ;
  • Tenir une comptabilité simplifiée, en conservant un livre des recettes et un registre des achats (si nécessaire) ;
  • Ouvrir un compte bancaire dédié, recommandé si votre chiffre d’affaires dépasse 10 000 € pendant deux années consécutives.
🔎 Zoom: La création d’une entreprise est un tâche minutieuse nécessitant une certaine rigueur. Afin d’alléger vos démarches et de minimiser le risque d’erreurs, LegalPlace vous propose de créer votre micro-entreprise en ligne ! Pour cela, il vous suffit simplement de répondre à un formulaire en 5 minutes et de nous transmettre les documents nécessaires. Nos formalistes traiteront votre dossier dans les plus brefs délais.

Quelles sont les conditions préalables à respecter pour devenir auto-entrepreneur dans le bâtiment ?

Se lancer en tant qu’auto-entrepreneur dans le bâtiment ne s’improvise pas. Ce secteur étant réglementé, vous devez respecter plusieurs conditions légales, administratives et professionnelles avant d’exercer.

Respecter les conditions générales d’accès au statut d’auto-entrepreneur

Avant toute chose, vous devez remplir plusieurs critères pour pouvoir créer une auto-entreprise. En effet, toute personne n’a pas la possibilité pas devenir auto-entrepreneur dans le bâtiment. Voici les conditions essentielles à respecter :

  • Avoir la capacité juridique : vous devez être majeur (ou mineur émancipé) et ne pas être sous tutelle ou curatelle ;
  • Être en situation régulière en France : si vous êtes français ou ressortissant de l’Union européenne (UE), aucune démarche spécifique n’est requise. En revanche, si vous êtes hors UE, vous devez disposer d’un titre de séjour vous autorisant à exercer une activité indépendante ;
  • Avoir une adresse en France : votre entreprise doit être domiciliée sur le territoire français.

Si vous remplissez ces critères, vous avez la possibilité de poursuivre les démarches pour créer votre entreprise dans le bâtiment.

Justifier d’une qualification professionnelle ou d’une expérience suffisante

Le secteur du bâtiment est réglementé, ce qui signifie que vous ne pouvez pas vous installer sans prouver votre compétence dans le métier. Il existe deux façons de remplir cette condition :

  1. Vous possédez un diplôme reconnu par l’État : il peut s’agir d’un CAP, BEP, Bac Pro, BTS ou d’un diplôme supérieur dans le domaine du bâtiment (maçonnerie, plomberie, électricité, charpente, etc.) ;
  2. Vous avez au moins trois ans d’expérience dans le métier concerné : si vous avez exercé en tant que salarié, intérimaire ou artisan pendant cette durée, vous pouvez faire valoir votre expérience. Vous devrez en apporter la preuve via des attestations d’employeurs ou une VAE (Validation des Acquis par l’Expérience).

Sans diplôme ni expérience suffisante, vous ne pourrez pas exercer légalement une activité artisanale dans le bâtiment.

Souscrire aux assurances obligatoires pour exercer en toute légalité

Le bâtiment étant un secteur à risques, l’assurance est une obligation légale pour les auto-entrepreneurs. Avant de démarrer votre activité, vous devez souscrire à :

  • Une assurance RCP pro : elle couvre les dommages que vous pourriez causer à un tiers (clients, fournisseurs, passants) dans le cadre de votre activité ;
  • La garantie décennale : obligatoire pour tous les travaux de construction et de rénovation, elle couvre les vices et malfaçons pouvant affecter un ouvrage pendant 10 ans après la livraison des travaux.

Ces assurances doivent être mentionnées sur vos devis et factures. En cas de non-respect, vous vous exposez à des sanctions et à une interdiction d’exercer.

Le Stage de Préparation à l’Installation (SPI) : une formation facultative mais conseillée

Jusqu’en 2019, le Stage de Préparation à l’Installation (SPI). était une obligation pour tous les artisans. Désormais, ce stage est facultatif, mais il reste très utile pour mieux comprendre la gestion d’une entreprise.

Organisé par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA), ce stage vous aide à :

  • Comprendre le fonctionnement administratif et juridique d’une micro-entreprise ;
  • Apprendre à gérer votre comptabilité et vos obligations fiscales ;
  • Découvrir les règles spécifiques au secteur du bâtiment (sécurité, assurances, normes techniques).

Si vous débutez dans l’entrepreneuriat, suivre cette formation peut être un vrai atout pour sécuriser votre projet.

Quelle réglementation devez-vous respecter en tant qu’auto-entrepreneur dans le BTP ?

En tant qu’auto-entrepreneur dans le bâtiment, vous êtes soumis à diverses obligations légales, qui varient en fonction de votre activité et du type d’intervention que vous réalisez. Voici les principales règles à respecter pour être en conformité avec la législation en vigueur.

Obligation d’établir un devis et une facturation claire

Si vous intervenez chez des particuliers, vous devez obligatoirement établir un devis détaillé avant le début des travaux. Ce document doit mentionner toutes les informations nécessaires : prix, durée des travaux, et les conditions de facturation. Une fois signé, il a valeur de contrat.

Après la prestation, si le montant est supérieur à 25 € TTC ou si le client en fait la demande, vous devez impérativement remettre une facture.

Obligation de recourir à la médiation de la consommation

Dans le cadre de vos relations avec les particuliers, vous devez adhérer à un service de médiation de la consommation. Ce service sert à résoudre à l’amiable les litiges éventuels entre vous et vos clients. Vous devez mentionner les coordonnées de ce service sur vos devis et factures.

Obligation de qualification et d’habilitation selon votre métier

Selon votre activité, certaines qualifications ou habilitations spécifiques peuvent être requises :

  • L’habilitation électrique : si vous intervenez sur des installations électriques ou à proximité, vous devez posséder une habilitation électrique adaptée à votre métier;
  • Le Certificat RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) : si vous réalisez des travaux de rénovation énergétique (isolation, chauffage, menuiserie, etc.), cette certification est indispensable pour que vos clients puissent bénéficier des aides financières de l’État ;
  • Le respect des normes de construction : les travaux doivent être conformes aux réglementations en vigueur, comme la RE 2020 pour les bâtiments neufs qui impose des standards plus stricts en matière de performance énergétique.

Gestion des déchets de chantier

La loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire) du 10 février 2020 impose une gestion rigoureuse des déchets sur les chantiers.

Vous êtes responsable de trier et d’éliminer les déchets de manière appropriée, en recyclant lorsque cela est possible et en les envoyant vers des centres agréés. Cette règle permet de limiter le gaspillage des matériaux et de protéger l’environnement.

Quel est le régime de l’auto-entreprise en bâtiment ?

Le professionnel du bâtiment exerçant en micro-entreprise bénéficie automatiquement du régime fiscal et social de tous les auto-entrepreneurs, sous réserve de certaines conditions.

Le régime fiscal de l’auto-entrepreneur en bâtiment

Par principe, vous bénéficiez du régime micro-fiscal à la condition que votre chiffre d’affaires ne dépasse pas 77 700 € de chiffre d’affaires. En tant qu’artisan du bâtiment, vous êtes imposé sur l’impôt sur le revenu au titre des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).

Au moment de la création de votre entreprise, vous êtes automatiquement soumis au régime de la micro-entreprise durant les 2 premières années de votre existence.

Cependant, si vous dépassez les seuils de chiffre d’affaires du régime de la micro-entreprise pendant 2 années consécutives, vous passez automatiquement au régime fiscal du réel simplifié.

Ainsi, si vous dépassez les seuils de la micro-entreprise seulement une année, vous restez soumis au régime de la micro-entreprise.

A noter: les plafonds limitant le chiffre d’affaires sont calculés sur la base d’une année civile, du 1er janvier au 31 décembre. C’est pourquoi, pour la première année, votre plafond est déterminé au prorata, en fonction du nombre de jours travaillés. Faites donc le calcul afin d’anticiper d’éventuels dépassements.

La gestion de la TVA de l’auto-entrepreneur en bâtiment

Par principe, l’entrepreneur bénéficie du dispositif de franchise en base de TVA. Ce régime permet d’être exonéré de la déclaration et du paiement de la TVA sur les prestations de services ou ventes que l’entreprise réalise.

Toutefois, pour être éligible à cette franchise, il devra respecter des plafonds de CA (hors taxes) précis :

  •  Pour la vente de marchandises : le chiffre d’affaires de l’année civile précédente (N-1) doit être inférieur ou égal à 85 000 € et le chiffre d’affaires de l’année civile en cours (N) doit être inférieur ou égal à 93 500 € ;
  • Pour les prestations de services commerciales ou artisanales ainsi que les activités libérales : le chiffre d’affaires de l’année civile précédente (N-1) doit être inférieur ou égal à 37 500 € et le chiffre d’affaires de l’année civile en cours (N) doit être inférieur ou égal à 41 250 €.
Attention: Une réforme du régime de la franchise en base de TVA est en cours et devra prendre effet au 1er juin 2025. Elle prévoit l’abaissement de la franchise en base de TVA à 25 000 €. Restez connectés !

Le régime social de l’auto-entrepreneur en bâtiment

En tant qu’auto-entrepreneur dans le bâtiment, le régime micro-fiscal est automatiquement applicable. Comme tous les micro-entrepreneurs, les cotisations sociales du professionnel sont calculées selon le chiffre d’affaires déclaré mensuellement ou trimestriellement. Le taux de cotisations pour les artisans du bâtiment est de 21,2 % du chiffre d’affaires.

En tant que créateur d’entreprise, les auto-entrepreneurs exerçant dans le bâtiment peuvent bénéficier de taux réduits au titre de l’exonération de début d’activité (ancienne ACCRE).

En plus de ces charges sociales, un pourcentage est également déduit pour :

  • la contribution à la formation professionnelle ;
  • la taxe pour les frais de la CMA.

Quels sont les avantages et inconvénients du statut d’auto-entrepreneur dans le bâtiment ?

Devenir auto-entrepreneur dans le bâtiment présente de nombreux avantages, mais aussi quelques limites. Découvrez en détail les principaux bénéfices et contraintes que vous devez prendre en compte avant de vous lancer dans l’aventure.

Les avantages du statut d’auto-entrepreneur dans le bâtiment

  1. Simplicité de création et de gestion
    Le statut d’auto-entrepreneur vous permet de démarrer rapidement votre activité sans formalités compliquées. La création de votre micro-entreprise est rapide et gratuite. Vous n’avez pas besoin de rédiger des statuts ou de déposer un capital social, ce qui facilite grandement la mise en place de votre activité ;
  2. Flexibilité des horaires et des tarifs
    En tant qu’auto-entrepreneur, vous avez la liberté de choisir vos horaires et de fixer vos tarifs en fonction de la demande et de votre emploi du temps. Cette autonomie est idéale pour ceux qui souhaitent travailler selon leurs propres conditions ;
  3. Allégement des démarches administratives
    Les obligations comptables sont très simplifiées. Vous n’êtes pas obligé de tenir une comptabilité complexe. La déclaration de vos revenus se fait de manière simplifiée, avec un calcul des cotisations sociales proportionnel à votre chiffre d’affaires ;
  4. Des coûts de création et de gestion réduits
    Le régime fiscal simplifié vous permet de bénéficier d’une exonération de la TVA sous conditions, ce qui vous donne un avantage concurrentiel en proposant des tarifs plus attractifs.

Les inconvénients du statut d’auto-entrepreneur dans le bâtiment

  1. Impossibilité de déduire les charges réelles
    Le principal inconvénient de la micro-entreprise dans le bâtiment est que vous ne pouvez pas déduire vos charges réelles (matériaux, outillage, véhicule, etc.). L’abattement forfaitaire peut donc ne pas être suffisant si vous avez beaucoup de frais professionnels ;
  2. Plafonds de chiffre d’affaires limités
    Le statut de micro-entrepreneur est soumis à des plafonds de chiffre d’affaires. Si vous dépassez les montants pendant deux années consécutives, vous perdez le bénéfice du régime et devrez passer à un autre statut d’entreprise, avec des démarches administratives plus complexes ;
  3. Difficulté d’accès aux financements
    Les banques peuvent être réticentes à vous accorder des crédits en raison de la perception de précarité liée au statut d’auto-entrepreneur. Cela peut limiter votre capacité à investir dans du matériel ou à développer votre entreprise ;
  4. Couverture sociale moins avantageuse
    En tant qu’auto-entrepreneur, vous bénéficiez d’une protection sociale limitée par rapport à un salarié. Les cotisations sociales sont calculées en fonction de votre chiffre d’affaires, ce qui peut entraîner une couverture moins complète en cas de maladie ou d’accident ;
  5. Impossibilité de récupérer la TVA
    Étant sous le régime de la franchise en base de TVA, vous ne pouvez pas récupérer la TVA sur vos achats professionnels. Cela peut augmenter le coût de vos matériaux et services si vous devez en acheter régulièrement pour vos travaux.

Voici une vidéo vous permettant de comprendre comment créer une entreprise de BTP :

Quel est le salaire moyen d’un auto-entrepreneur dans le BTP ?

Le salaire moyen d’un auto-entrepreneur dans le BTP varie en fonction de plusieurs facteurs tels que la spécialisation, l’expérience et la zone géographique.

En général, les revenus se situent entre 1 500 € et 3 500 € net par mois. Toutefois, certains métiers comme plombier ou électricien peuvent générer des revenus plus élevés grâce à des tarifs horaires plus élevés.

Il est important de noter que vos revenus dépendent aussi du volume de travail et de votre capacité à trouver des chantiers. Les charges liées à votre activité, telles que l’achat de matériel et les cotisations sociales, doivent également être prises en compte dans vos calculs.

Article associé : Les spécificités du contrat de sous-traitance de BTP

Voir aussi: Le grossiste pour auto-entrepreneur

FAQ

Comment être auto-entrepreneur dans le bâtiment sans diplôme ?

Légalement, la création d'une entreprise de bâtiment sans diplôme est possible si l'activité exercée ne touche pas la structure des bâtiments ou le bâtiment. Sinon, l'entrepreneur doit avoir un diplôme ou justifier de trois années d'expérience dans le domaine.

Quel est le tarif horaire moyen d'un auto-entrepreneur dans le bâtiment ?

En 2025, le tarif horaire moyen d'un auto-entrepreneur dans le bâtiment varie entre 30 € et 60 € de l'heure, selon la spécialité et l'expérience. Pour des métiers plus spécialisés, les tarifs peuvent atteindre jusqu'à 80 € de l'heure.

Auto entrepreneur bâtiment BIC ou BNC ?

En tant qu'auto-entrepreneur dans le bâtiment, vous relevez des BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux), car vos activités sont commerciales. Les BNC (Bénéfices Non Commerciaux) s'appliquent aux professions libérales.

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Samuel est co-fondateur de LegalPlace et responsable du contenu éditorial. L’ambition est de rendre accessible le savoir-faire juridique au plus grand nombre grâce à un contenu simple et de qualité. Samuel est diplômé de Supelec et de HEC Paris

Dernière mise à jour le 01/04/2025

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4 Commentaires
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Elisa
Elisa
décembre 10, 2020 2:19 pm

Bonjour,

Il vous est tout à fait possible de fermer votre SARL et de vous lancer en auto-entrepreneur dans le bâtiment. Vos charges seront calculées sur votre chiffre d’affaires.

En espérant que cette réponse vous sera utile.
L’équipe LegalPlace

KARINE
KARINE
avril 28, 2022 9:55 am

bonjour,
une personne qui a plus de 3 ans d’expérience dans le bâtiment et qui fait plusieurs activités (électricité, peinture..), mais n’a pas de diplôme, doit -il faire une VAE avance de s’inscrire comme autoentrepreneur ?
merci pour la réponse

Maya
Maya
avril 28, 2022 10:40 am
Répondre à  KARINE

Bonjour,

En principe, pour créer une auto-entreprise dans le bâtiment (peintre, plombier, électricien, etc), il vous faut justifier d’un diplôme ou d’une équivalence (CAP, BEP).
Si vous n’avez pas de diplôme, vous devrez alors justifier d’une expérience professionnelle de 3 années effectives acquises en qualité de travailleur indépendant ou de salarié dans l’exercice de l’un de ces métiers.
Pour justifier de votre expérience, vous devrez alors passer une VAE (Validation Par l’Expérience).

En espérant avoir pu répondre à vos interrogations,

L’équipe Legalplace

Amar CHRIAA
Amar CHRIAA
septembre 16, 2023 1:27 pm

Bonjour, est-ce qu’il est possible de créer une micro-entreprise spécialisée dans la pose de faux plafonds suspendus et la cloison amovible sans avoir de diplôme,mais une expérience de deux ans dans le secteur du bâtiment
Merci

Rédigé par

Samuel est co-fondateur de LegalPlace et responsable du contenu éditorial. L'ambition est de rendre accessible le savoir-faire juridique au plus grand nombre grâce à un contenu simple et de qualité. Samuel est diplômé de Supelec et de HEC Paris