Ouvrir un salon de thé
Dernière mise à jour le 15/10/2024
Ouvrir un salon de thé est le rêve de beaucoup d’entrepreneurs. Accueillir dans un cadre agréable, faire découvrir mille et une variétés de thé, proposer un moment de calme et de plaisir. Au-delà de cette vision légère du métier, se lancer dans un salon de thé nécessite des compétences et une bonne connaissance des obligations légales.
Nos conseils dans cet article dédié à l’ouverture d’un salon de thé concernent notamment : les compétences et les diplômes nécessaires avant de se lancer, la définition du concept de salon de thé, le choix d’un emplacement ainsi que l’analyse du coût et de la rentabilité prévisionnels de son salon de thé.
Quels sont les prérequis pour ouvrir un salon de thé?
Aucun diplôme n’est requis pour ouvrir un salon de thé, pour ouvrir un restaurant, un coffee-shop ou une épicerie. Ces activités, commerciales par nature, nécessitent des qualités d’accueil, de gestion d’entreprise et de communication mais pas de qualification particulière. Néanmoins, une formation dans le domaine peut toujours s’avérer bénéfique pour l’entrepreneur novice qui souhaite ouvrir son salon de thé.
Il y a toutefois une exception à l’absence de diplômes pour ouvrir un salon de thé. En effet, si l’entrepreneur souhaite également fabriquer des pâtisseries pour accompagner les boissons, il lui est nécessaire d’obtenir un CAP pâtisserie ou justifier d’une expérience de 3 ans dans une activité similaire.
Dans ce cas, l’activité devient mixte, commerciale et artisanale, et l’entrepreneur peut effectuer un stage de préparation à l’installation (SPI) ou obtenir une dispense du stage pour auto-entrepreneur en raison de ses expériences acquises. Néanmoins, depuis l’entrée en vigueur de la loi PACTE le 24 mai 2019, le SPI n’est que facultatif et ne constitue donc pas un pré requis pour l’entrepreneur souhaitant débuter une activité artisanale.
Quelles sont les différentes étapes d’ouverture d’un salon de thé?
Dès lors qu’un projet tel que l’ouverture d’un bar, d’une librairie, d’un commerce ou d’un salon de thé est envisagé, il est important d’être organisé pour pouvoir le mener à bien. Suivre ces quelques étapes permet d’orchestrer sereinement le processus de création son entreprise :
- Réfléchir à un concept original ;
- Elaborer une étude de marché ;
- Rédiger un business plan ;
- Définir un emplacement : le choix du local ;
- Identifier les partenaires et les potentiels fournisseurs ;
- Etablir un plan de communication.
Réfléchir à un concept original
La réussite d’un salon de thé passe par une étude sérieuse du concept. Il existe ainsi plusieurs déclinaisons du salon de thé :
- Salon de thé librairie;
- Salon de thé sur la découverte des thés dans le monde;
- Salon de thé sur les bienfaits du thé sur la santé;
- Salon de thé avec espace de coworking etc.
L’originalité du projet peut également tenir dans la décoration ou les activités et animations proposées : salon de thé avec galerie d’art, salon de thé littéraire, décoration florale, exotique ou avec un charme d’antan… Tous les prétextes sont bons pour permettre aux buveurs de thé de voyager dans le temps et dans les espaces.
Il faut aussi définir si l’on ouvre une franchise de salon de thé ou si l’on crée une marque indépendante. Une étude de marché conséquente est donc nécessaire avant de se lancer.
Élaborer une étude de marché
L’étude de marché doit comprendre une analyse détaillée de la concurrence qu’il s’agisse des salons indépendants, des grandes enseignes (coffee shop et autres) ou encore des boulangeries avec salon. Énumérer les concurrents, dégager leurs forces et leurs faiblesses (prix, image, qualité, etc) et identifier leur politique commerciale permet de déterminer l’offre présente et donc de trouver un moyen de s’en dissocier positivement.
De plus, l’analyse du profil des clients potentiels s’avère primordiale afin d’adapter l’offre du salon : âge, catégorie socioprofessionnelle, habitudes de consommation, avis sur l’offre existante, etc. Définir les besoins et les préférences des clients constitue le coeur de l’étude de la demande dans votre secteur géographique. Pour obtenir ces précieuses informations, il suffit de faire remplir un questionnaire à votre clientèle cible.
Rédiger un business plan
Le business plan sera essentiel si vous sollicitez un prêt ou une subvention, il permettra au banquier d’examiner le potentiel du projet et votre motivation à le réaliser. Il s’agit d’un document qui fait principalement état de la rentabilité prévisionnelle de l’établissement et justifie de sa cohérence.
Plus spécifiquement un business plan comprend généralement :
- La présentation du fondateur du projet : son parcours, sa motivation etc. ;
- Le descriptif du projet ainsi que ses forces, ses faiblesses, les opportunités et les menaces ;
- De nombreux tableaux financiers dont les calculs sont expliqués en quelques paragraphes, ils déterminent le compte résultat et le bilan prévisionnels ;
- L’analyse de la clientèle ciblée et le développement de la stratégie marketing ;
- Le plan de financement du projet.
Définir un emplacement : le choix du local
Le choix de l’emplacement est évidemment primordial : généralement situé en centre-ville, avec des lieux de passage pérennes et des facilités d’accès (transports en commun, places de stationnement, etc). En effet, s’installer dans un lieu animé par les cinémas, les commerces et les centres culturels garantit une attractivité conséquente. Toutefois, il est important de se renseigner sur les projets d’urbanisme autour du local.
Enfin, le bail commercial doit être étudié avec minutie. Il faut être particulièrement attentif au prix du loyer, aux aménités du local mais également à toutes les conditions accessoires comme les possibilités de cession du bail commercial.
Identifier les partenaires et les potentiels fournisseurs
L’ouverture de votre salon de thé implique de disposer d’un certain stock. Afin de le constituer un assortiment varié de produits, il vous faudra contacter les fournisseurs : pourquoi ne pas miser sur une production locale ? Conclure un contrat avec les fournisseurs d’énergie (électricité, gaz et internet pour la wi-fi) est ensuite essentiel.
Par ailleurs, si vous ne produisez pas vous-même les pâtisseries vendues dans votre salon, nouer des relations commerciales avec les boulangers-pâtissiers de votre secteur vous permettra d’obtenir des gâteaux et des biscuits frais.
Établir un plan de communication
Certains salons de thé se passent d’un plan de communication élaboré et comptent sur la clientèle de passage ainsi que sur le bouche à oreille. A l’ère du numérique néanmoins, il apparait opportun de se prévaloir des moyens de communication actuels, et en particulier des réseaux sociaux, afin de promouvoir son activité.
Divers supports et plateformes peuvent faire connaître votre salon de thé notamment:
- Les réseaux sociaux : créer sa page Facebook pour partager ses évènements, publier les photos de votre nouvelle décoration sur Instagram ou diffuser la vidéo de présentation du salon sur Youtube sont des actions simples qui constituent une publicité efficace et gratuite.
- Les flyers : quelques images de l’intérieur cocooning de votre salon de thé, un numéro de téléphone, quelques descriptions du concept et des produits proposés et vous éveillez l’intérêt de la clientèle visée.
- Les annonces : à l’ouverture de votre établissement, diffuser une annonce dans un journal local assure le ciblage d’un certain type de clients, souvent plus âgés.
- Le blog : à la mode depuis plusieurs années, le blog constitue un moyen simple de publier différents contenus réguliers et de toucher facilement ses cibles. Toutefois la tenue d’un blog s’avère généralement chronophage.
Afin de comprendre quels canaux de communication fonctionnent le mieux avec les clients de votre secteur, vous pouvez élaborer un questionnaire qui vous permettra de vous focaliser sur les supports les plus attractifs.
Quelles sont les différentes formalités administratives à accomplir pour ouvrir un salon de thé?
Une fois le projet concrétisé, il convient de procéder à des formalités de création d’entreprise afin de créer définitivement son entreprise. Ces formalités administratives impliquent les démarches suivantes :
- Choisir son statut juridique;
- Rédiger les statuts;
- Réaliser plusieurs formalités administratives.
Choisir son statut juridique
Le choix du statut juridique est une étape déterminante pour le projet du nouvel entrepreneur qui se lance sur la voie de l’entrepreneuriat. Chaque statut juridique d’une entreprise ou d’une société dispose de règles propres et d’une structure propre, qu’il convient de prendre en compte au regard de ses objectifs sur le moyen et le long terme, du nombre d’associés, ou encore, de l’activité projetée.
Les formes juridiques suivantes peuvent ainsi être envisagées :
- Micro-entrepreneur : s’il est possible d’ouvrir un salon de thé en créant une micro-entreprise, cela n’est toutefois pas recommandé. En effet, l’établissement nécessite un investissement initial conséquent pour son installation et le statut de micro-entrepreneur risque de bloquer les banques et les organismes pour obtenir des aides. De plus, l’impossibilité de déduire ses charges réelles n’est pas souhaitable car elles sont importantes : loyer commercial, stocks, mobilier, décoration, publicité…
- Entreprise individuelle : vous pouvez ainsi opter pour l’EI mais cette possibilité présente deux principaux inconvénients. D’une part, le patrimoine personnel de l’entrepreneur n’est pas protégé par ce seul statut. D’autre part, les cotisations sociales fixées dès la création importantes ce qui peut alourdir inutilement la trésorerie.
- Société : la Société à responsabilité limitée (SARL) ou la Société par actions simplifiées (SAS)si le projet est porté par plusieurs personnes associées, Société par actions simplifiées unipersonnelle (SASU) ou l’Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) si l’entrepreneur est seul dans l’aventure du salon de thé. Si la création d’une société est plus lourde au démarrage avec des formalités requises, c’est le statut juridique le plus indiqué pour un projet de salon de thé : déduction des charges au réel, protection du patrimoine personnel des associés, image sérieuse auprès des banques et organismes y compris pour l’obtention d’un bail commercial bien situé.
Rédiger les statuts
L’étape de la rédaction des statuts ne concerne que les formes juridiques de société, et non d’entreprise. Lors de la création d’une société, la rédaction du projet de statuts et des statuts finalisés constitue une étape importante. Les statuts ont pour objet d’établir une sorte de fiche d’identité de la société et d’organiser le fonctionnement de la future société (nomination des dirigeants sociaux, modalités des droits de vote, rapports avec les tiers, distribution des dividendes, rémunération des dirigeants, modalités de dissolution et de liquidation de la société etc.).
Accomplir plusieurs formalités administratives
Après avoir déterminé le statut juridique de votre entreprise, il vous sera nécessaire de procéder à quelques démarches, à savoir :
- La publication d’un avis de création dans un support d’annonces légales : l’annonce légale doit être faite dans un support habilité, situé dans le département du siège social de la société. Elle doit comporter un certain nombre d’informations obligatoires pour être valide. Une fois l’avis de constitution rédigé et transmis au support d’annonces légales, une attestation de parution est adressée à la société.
- La transmission de votre dossier à l’INPI afin d’immatriculer votre entreprise : selon le statut juridique de votre entreprise, le formulaire à remplir et les pièces justificatives à transmettre seront différentes.
Selon l’activité de votre entreprise, le lieu d’immatriculation sera différente. L’ouverture d’un salon de thé peut correspondre autant à une activité artisanale que commerciale, si bien que votre entreprise sera à la fois immatriculé au Registre du commerce et des sociétés (RCS) ainsi qu’à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA).
Quelle est la règlementation applicable à l’ouverture d’un salon de thé?
Pour connaître l’étendue des obligations, le créateur du salon de thé doit avoir au préalable bien défini le périmètre de son activité : propose-t-il exclusivement des boissons non-alcoolisées ? Vend-il également des gâteaux ? Dans l’affirmative, sont-ils élaborés sur place ? Prévoit-il une musique d’ambiance ? Prévoit-il d’y installer une terrasse ?
Tableau récapitulatif des normes obligatoires applicables à un salon de thé
Normes d’hygiène | En application de l’arrêté du 21 décembre 2009, les règles suivantes doivent être respectées :
L’un des salariés du salon de thé doit avoir suivi une formation spécifique en matière d’hygiène alimentaire. |
Normes de sécurité et d’accessibilité du public | Respecter les règles applicables aux Etablissement recevant du public (ERP) :
|
Normes d’affichages et mentions obligatoires | L’établissement a plusieurs obligations en terme d’affichage :
|
Diffusion de musique | Pour pouvoir diffuser librement de la musique, l’exploitant doit demander le droit d’utiliser le répertoire de la Sacem |
Ouverture d’une terrasse | S’il possède une terrasse ouverte sur la rue, une terrasse fermée ou une contre-terrasse, la mairie doit délivrer une autorisation d’occupation du domaine public, dont la demande peut être réalisée en ligne dans la plupart des grandes villes et dont l’examen nécessite 2 mois à Paris, par exemple. |
Quel est le coût de création d’un salon de thé?
Les fonds de départ
L’ouverture du salon nécessite un apport financier important :
- Investissement de départ : mobilier, décoration, travaux, matériel.
- Charges de création avec la rédaction des statuts, les formalités auprès du registre du commerce et des sociétés, les stages obligatoires éventuels…
- Charges d’exploitation avec loyer du bail commercial, charges, électricité, chauffage, communication, achat des matières premières et stock.
- Masse salariale : salaires et charges sociales.
Un budget prévisionnel doit donc être établi et des tableaux de bord réalisés régulièrement, en prenant en compte notamment des effets de saisonnalité, les vacances scolaires…
Les aides financières pour ouvrir un salon de thé
Des aides financières sont possibles pour faciliter le lancement d’un salon de thé auprès des chambres de commerce, de France travail (anciennement Pôle emploi), des mairies. Certaines communes facilitent l’installation de lieux de vie pour redynamiser leurs centres-villes.
Par ailleurs, si vous créez votre entreprise en étant salarié, dans certains cas vous pouvez bénéficier d’un congé création d’entreprise ou demander un temps partiel afin de réaliser votre reconversion.
Créer une entreprise sans apport ou avec peu de fonds reste possible. De multiples aides à la création d’entreprise sont proposées pour ouvrir d’un salon de thé :
- L’Allocation Retour à l’Emploi (ARE) : vous pouvez continuer à percevoir le chômage grâce à cette aide durant vos premiers pas en tant qu’entrepreneur.
- L’Aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE) : avec ce dispositif, vous pouvez obtenir une partie des allocations chômage qu’il vous restait à percevoir (60%). Cette somme peut alors vous servir à investir dans votre projet.
- Les prêts à taux zéro : de nombreuses associations et organismes proposent des prêts sur l’honneur comme le Paris Initiative Entreprise (PIE) ou la Nouvelle Economie Fraternelle (NEF).
- Le crowdfunding : si après une campagne expliquant le concept du salon de thé, votre projet plaît à la clientèle, vous pouvez envisager de le faire financer par les internautes.
FAQ
Quel budget pour ouvrir un salon de thé?
L'ouverture d'un salon de thé nécessite la mobilisation de plusieurs investissements au titre notamment, du local qu'il faudra aménager, le financement et l'approvisionnement des stocks, et les dépenses dédiées à l'équipement.
Quel diplôme pour ouvrir un salon de thé?
Aucun diplôme n'est requis pour ouvrir un salon de thé. Seule exception : si l’entrepreneur souhaite également fabriquer des pâtisseries pour accompagner les boissons. Il faut alors obtenir un CAP pâtisserie ou justifier d’une expérience de 3 ans dans le cadre d'une activité similaire.
Quel statut juridique pour ouvrir un salon de thé?
L'entrepreneur peut choisir entre plusieurs formes juridiques pour ouvrir son salon de thé : Entreprise individuelle, micro-entreprise, SARL, EURL, SAS ou SASU. Il est toutefois recommandé d'opter pour le statut de société (SARL, SAS, EURL ou SASU) afin de protéger le patrimoine personnel de l'entrepreneur.
Dernière mise à jour le 15/10/2024
Très instructif
Bonjour,
Nous vous remercions pour ce retour positif.
L’équipe LegalPlace
Super, je réfléchis actuellement à une potentielle reconversion en patisserie et l’ouverture d’un salon de thé me fait rêver. Votre article est très intéressant. Merci !
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre retour !
En vous souhaitant bon courage dans vos démarches.
L’équipe LegalPlace
Merci pour cette mine d’informations!
Bonjour,
Le plaisir est pour nous !
L’équipe LegalPlace
bonjour,
super interessant, et merci de mettre ces connaissances au service du novice !
Je suis passionnée de pâtisseries traditionnelles, la pâtisserie de mes grand-mères.
J’ai un rêve en tête depuis des années, et très envie d’en faire une réalité. Je garde votre site comme canevas… je vais me lancer !
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre retour positif.
En vous souhaitant bon courage dans vos démarches,
L’équipe LegalPlace
Merci beaucoup pour toutes ces précieuses informations expliquées simplement !
Comme Aline et Deborah je réfléchis beaucoup à une reconversion avec l’ouverture d’un salon de thé.
Comment peut-on suivre les aventures de chacune?
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre retour positif.
En vous souhaitant bon courage dans vos démarches,
L’équipe LegalPlace
pour la justification des 3 ans d’expériences, faut il une VAE?
Merci!
Bonjour,
L’obtention d’une VAE n’est pas obligatoire pour justifier d’une expérience professionnelle de trois ans dans le secteur projeté. Néanmoins, la VAE demeure un avantage certain puisqu’elle permet d’obtenir une certification professionnelle et atteste de votre aptitude à travailler dans un secteur donné.
En espérant que notre réponse vous aura été utile,
L’équipe LegalPlace
c’est très intéressant.
Je suis en 3eme et je passe mon oral bientôt, on nous as demander de choisir un projet et j’ai choisir le projet avenir (je veux ouvrir mon salon de thé)
et je chercher des renseignements pour les mettre dans mon oral.
Sa m’as beaucoup aider, merci.
C’est l’article le plus complet et utile que j’ai lu sur le sujet. Merci !
Merci pour ce retour positif !
L’équipe LegalPlace
Très instructif et clair, merci pour votre article !
Bonjour
Imaginons de la revente de gâteaux (en partenariat avec une boulangerie ou autre) pour accompagner le salon de thé … si ce n’est juste de la revente faut il le cap ? Merci d’avance
Bonjour,
En principe, s’il s’agit d’une revente de gâteaux, un CAP n’est pas exigé. Vous pouvez vous rapprocher de la Chambre des métiers et de l’artisanat pour obtenir plus de précisions.
L’équipe LegalPlace
Bonjour si je fait des gateaux sec stil cake etc …. j ai besoin d avoir obligatoirement le diplôme pour ouvrir un salon de thé en sachant que j ai déjà tout mon matériel four. surgélation .moule. robot etc et en plus je passe mon diplôme en juin de pâtisseri vue que ça fait 6 ans que je pâtisse et j ai fait la formation du hse en septembre dernier
Cordialement
Bonjour,
Exploiter un salon de thé ne nécessite aucun diplôme. Ouvrir un salon de thé sans CAP pâtisserie est possible si vous n’élaborez pas vos pâtisseries vous-même, dans le cas contraire, il faut le CAP Patisserie.
En espérant que notre réponse vous sera utile,
L’équipe LegalPlace
Bonjour ,
super merci beaucoup .
Je susi fonctionnaire dans un domaine trés specifique et plutot scientifique . Vous parlez de stage avant de se lancer …hormis la creation d entreprise y a t il d autres stage pour ouvrir un salon de thé ? agrée APFPA ou autre ? merci
cdt
Bonjour,
Les personnes qui sollicitent leur immatriculation au Répertoire des métiers n’ont plus l’obligation de suivre un stage de préparation à l’installation (SPI). En effet, le SPI est devenu facultatif depuis l’entrée en vigueur de la loi PACTE du 24 mai 2019.
En espérant que notre réponse vous sera utile,
L’équipe LegalPlace
Bonjour, j’ai actuellement un cap+ BP cuisine. Est-ce qu’il faudrait passer le CAP pâtisserie pour vendre nos propres pâtisserie ? Merci
Bonjour,
En principe, étant donné qu’il s’agit d’une profession très réglementée, vous devez normalement détenir un CAP ou un BEP pâtissier pour commencer la vente de pâtisserie.
Si ce n’est pas le cas vous pouvez également justifier d’une expérience professionnelle de 3 ans en pâtisserie, ou embaucher un employé ayant la qualification professionnelle.
En espérant avoir pu répondre à vos interrogations,
L’équipe Legalplace
bonjour, je dispose d’u cap cuisine, dans le futur salon de thé que je il y aura des gateaux et biscuits en vente. Puis je embauchée une personne ayant un CAp patisserie vu que je n’ai pas les 3ans necessaires ni le diplome? tout type de gouter rentrent dans la catégorie de pâtisseries? merci
Bonjour,
Il est nécessaire que l’un des salariés dispose de qualifications professionnelles permettant d’exercer l’activité de pâtissier pour manipuler des denrées alimentaires et confectionner des plats destinés à la vente.
Nous espérons avoir su répondre à vos interrogations et vous souhaitons bon courage dans vos démarches.
L’équipe LegalPlace
Bonjour, au niveau de la déclaration URSSAF, le salon de thé est-il considéré comme vente de marchandise ou prestation de service?
Bonjour,
En principe l’activité exercée dans le cadre d’un salon de thé correspond à une prestation de service.
En espérant avoir pu répondre à vos interrogations,
L’équipe Legalplace
bonjour,
merci pour cet article très instructif. je souhaiterais, svp, creuser la question du CAP Pâtisserie dans le cas où l’on souhaite faire ses propres pâtisseries. Un CAP Cuisine et 3 ans d’expérience en restauration en tant que commis de cuisine (poste entrées et desserts) suffisent-il ou seuls le CAP Pâtisserie ainsi que des expériences en pâtisserie “pure” comptent ?
je vous remercie d’avance de votre retour
Bonjour,
Si vous souhaitez fabriquer des pâtisseries pour accompagner les boissons, vous devez justifier d’un CAP Pâtisserie ou d’une expérience professionnelle de 3 ans en pâtisserie.
En vous En vous souhaitant une belle journée,
L’équipe LegalPlace.
Bonjour, j ai un cap de charcutier traiteur , est ce que je peu fabriquer des quiches salées et tartes sucrées ? Merci de votre retour ;
Bonjour,
Cela dépend si votre cuisine rentre dans le cadre d’une activité de restauration traiteur. Si oui, aucun diplôme particulier n’est exigé.
En vous souhaitant une agréable journée,
L’équipe LegalPlace
MERCI BEAUCOUP POUR CETTE BELLE INFORMATION
Bonjour à toute l’équipe,
Je suis en pleine réflexion et je souhaite changer d’activité professionnelle et songe à ouvrir un salon de thé ( si cela est envisageable)
Un Grand Merci pour tous renseignements donnés sur votre site.
Ces derniers m’aideront beaucoup lorsque j’aurai finalisé mon projet suite à mon bilan de compétences.
Bonjour,
Merci pour votre commentaire. Nous vous souhaitons bonne chance pour votre projet entrepreneurial.
En vous souhaitant une agréable journée,
L’équipe LegalPlace
Merci beaucoup! Je suis super intéressé pour ça… et l’article est très très bien fait !
Bonjour
J’ai un BTS management hôtellerie restauration option cuisine et j’ai travaillé pendant plus trois ans dans la restauration. Est ce que ce diplôme ou cette expérience peut me permettre d’ouvrir un salon de thé avec mes propre créations en pâtisserie ??
Merci d’avance pour votre réponse
Bonjour,
Les activités artisanales réglementées peuvent être exercées dès lors que l’entrepreneur justifie du diplôme requis ou d’une expérience significative de plus de 3 ans.
A priori, ces critères sont bien respectés. Vous avez la possibilité de consulter le site de la CMA ou de la contacter directement.
En espérant que notre réponse vous sera utile.
L’équipe LegalPlace
bonjour,
Il me semble qu’il y ai une erreur dans votre article, vous parlez de CAP patisserie obligatoire, mais cela depend du genre de patisseries proposées dans le salon de thé, si il s’agit de patisseries de type “de voyage” cela ne nécessite pas de CAP.
Merci pour ce guide, il est riche d’informations.
Bonjour et merci pour votre réponse !
Bonjour,
Je souhaite ouvrir un salon de thé proposant des viennoiseries. Est-il nécessaire dans ce cadre spécifique d’avoir un diplôme?
Je vous remercie par avance pour votre réponse.
Bonjour, Pour ouvrir un salon de thé proposant des viennoiseries, il n’est pas strictement nécessaire d’avoir un diplôme spécifique. Cependant, il est recommandé d’avoir des connaissances dans le domaine de la cuisine et de la gestion d’entreprise, ainsi que des compétences en matière d’hygiène alimentaire. En ce qui concerne les aspects administratifs, vous devrez vous conformer aux réglementations locales et obtenir les autorisations nécessaires pour ouvrir votre salon de thé, ce qui peut inclure des formations en hygiène alimentaire et en gestion des risques. Dans l’ensemble, bien que ce ne soit pas obligatoire, avoir des compétences et des connaissances dans… Lire la suite »
Merci pour toutes ces informations. Juste une autre question : Si au sein du salon de thé nous ne faisons que des pâtisseries sèches tel que des cakes, madeleines ou cookies, a t-on besoin également du CAP pâtissier ? Merci beaucoup
Bonjour, je souhaite ouvrir un salon de thé/glacier et j’aurais besoin de savoir sur quel site je peux trouver les obligations sanitaires concernant les installations sachant que je ne vais pas fabriquer les gâteaux sur place, je souhaiterais savoir par exemple si je suis dans l’obligation de carreler les murs avec installation de tables inox alors que je vais uniquement revendre les biscuits gâteaux glaces thé café chocolat de mes fournisseurs ? Dans l’attente de vous lire. Avec tous mes remerciements. Cordialement. Sabine
Bonjour,
En principe pour ouvrir un salon de thé, vous devez respecter les obligations sanitaires strictes pour garantir la sécurité alimentaire. Pour cela, vous pouvez utiliser les ressources en lignes telles que la DGCCRF, l’ANSES et les CCI (chambre de commerce et de l’industrie) pour vous assurez que votre établissement est conforme aux normes.
En espérant avoir su répondre à vos interrogations, nous vous souhaitons une belle journée.
L’équipe LegalPlace
Partage très instructif et intéressant. Merci 🙏🏼
Bonjour,
Nous vous remercions pour ce retour positif.
En vous souhaitant une agréable journée.
L’équipe LegalPlace