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Le régime social d’une SARL détermine le statut et la protection sociale du dirigeant selon sa participation au capital de l’entreprise.

Cette affiliation conditionne le niveau des cotisations sociales et les prestations dont il pourra bénéficier.

Le statut du dirigeant varie selon qu’il est gérant majoritaire, minoritaire ou égalitaire, entraînant son rattachement soit au régime des travailleurs non-salariés, soit au régime général de la sécurité sociale.

Qu’est-ce qu’une SARL ?

Définition et caractéristiques principales : qu’est-ce qu’une société à responsabilité limitée ?

Pour déterminer le régime social d’une société à responsabilité limitée, plusieurs caractéristiques principales entrent en compte :

Caractéristiques Implications sur le régime social
Parts sociales détenues Détermine le statut du gérant (majoritaire, minoritaire ou égalitaire) et son affiliation
Mandat social Définit les droits et obligations liés à la fonction de direction
Lien de subordination Absence pour le gérant, impact sur l’assurance chômage
Rémunération Influence l’assiette de calcul des cotisations sociales
Collège de gérance Modification possible du statut en cas de cogérants
Bon à savoir : La SARL de famille permet d’opter pour l’impôt sur le revenu (IR) – ce qui est normalement interdit aux SARL classiques, et ce, sans limitation de durée. Cela permet aux membres d’une même famille de bénéficier d’une fiscalité avantageuse, notamment pour les activités de location meublée ou la transmission d’entreprise.

Les différents régimes sociaux possibles

Le rattachement du dirigeant à un régime social dépend essentiellement de sa participation dans le capital de l’entreprise.

Deux systèmes principaux encadrent la protection sociale des gérants :

  • Le régime des travailleurs non-salariés (TNS) concerne les gérants majoritaires détenant plus de 50% des parts sociales, seuls ou avec leur conjoint et leurs enfants mineurs ;
  • Le régime général de la sécurité sociale s’applique aux gérants minoritaires ou égalitaires possédant 50% ou moins du capital.

Un gérant non associé rémunéré bénéficie automatiquement du statut d’assimilé salarié, avec une meilleure couverture sociale mais des charges plus élevées.

Ces affiliations déterminent le niveau des cotisations sociales, variant de 40% à 80% de la rémunération selon le régime, ainsi que l’étendue de la protection sociale (maladie, retraite, allocations familiales).

Quel est le statut social du dirigeant d’une SARL ?

La réglementation applicable aux SARL repose sur plusieurs sources juridiques qui encadrent le statut social des dirigeants. Le Code de commerce définit les droits et obligations liés au mandat social, tandis que le Code de la sécurité sociale fixe les modalités d’affiliation.

Les décisions prises par le gérant dans le cadre de ses fonctions relèvent du régime de responsabilité spécifique aux mandataires sociaux.

Un contrat de travail distinct peut être établi uniquement pour les gérants minoritaires ou non associés, sous réserve de démontrer un lien de subordination réel.

L’affiliation du dirigeant prend effet dès le début d’activité de la société.

Sa situation personnelle (régime matrimonial, partenaire pacsé, travailleur indépendant) est prise en compte pour déterminer sa participation effective au capital.

Comment déterminer le statut social du dirigeant ?

Gérant majoritaire : définition et spécificités

Un gérant majoritaire de SARL se définit par sa détention, seul ou avec son conjoint et ses enfants mineurs, de plus de 50% des droits de vote dans la société.

Cette position lui confère un pouvoir décisionnel étendu pour les actes de gestion courante.

Sa participation au capital détermine son régime fiscal et social.

Au niveau fiscal, sa rémunération est soumise à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des traitements et salaires.

Les dividendes perçus font l’objet d’un traitement particulier : la fraction supérieure à 10% du capital social est assujettie aux cotisations sociales.

A noter : Le statut de travailleur non salarié (TNS) s’applique automatiquement dès sa nomination comme personne physique dirigeante. Cette affiliation débute au 1er janvier suivant sa prise de fonction, même en cas d’absence de rémunération.

Gérant minoritaire et égalitaire : particularités

Le gérant qui détient exactement 50% des parts est qualifié d’égalitaire, tandis que celui possédant moins de la moitié du capital est minoritaire.

Ces deux positions entraînent une affiliation au régime général de la sécurité sociale en tant qu’assimilé salarié.

Position du gérant Caractéristiques
Égalitaire (50%) – Droit de vote sans majorité absolue – Possibilité de cumul avec un contrat de travail – Protection sociale avantageuse
Minoritaire (<50%) – Pouvoir décisionnel limité – Cumul possible avec des fonctions techniques salariées – Retraite de base du régime général

Gérant non associé : cadre spécifique

La nomination d’un gérant non associé représente une configuration particulière dans la gestion d’une SARL. N’ayant aucune participation au capital social, ce dirigeant mandaté par les associés bénéficie d’un statut d’assimilé salarié dès lors qu’il perçoit une rémunération.

Caractéristiques Implications
Participation au capital Aucune part sociale détenue
Protection sociale Régime général de la Sécurité sociale.
Cumul possible Contrat de travail pour des fonctions techniques distinctes.
Premières années Cotisations calculées sur la base du salaire réel.

Quelles sont les cotisations sociales en SARL ?

Calcul des cotisations pour le gérant majoritaire

Les cotisations sociales d’un gérant majoritaire se calculent selon une base forfaitaire pendant les deux premières années d’activité.

Actuellement, le montant s’élève à environ 1150 € par an, même sans rémunération.

À partir de la troisième année, l’assiette de calcul comprend :

  • Les dividendes dépassant 10% du capital social, des primes d’émission et du compte courant d’associés ;
  • La rémunération nette du dirigeant.

Le taux global des cotisations sociales atteint environ 45% dans la limite du plafond annuel de la sécurité sociale (47 100 € en 2025), puis diminue à 40% au-delà.

Bon à savoir : Pour optimiser sa protection sociale, le gérant majoritaire peut arbitrer entre rémunération et dividendes. Un exemple concret : avec un capital de 10 000 €, seule la part des dividendes excédant 1 000 € sera soumise aux cotisations sociales.

Charges sociales du gérant minoritaire

En tant qu’assimilé salarié, le gérant minoritaire voit ses charges sociales calculées sur sa rémunération brute.

Le taux global atteint environ 65% cette année, réparti entre charges patronales (45%) et salariales (20%).

À la différence du gérant majoritaire, il n’est soumis à aucune cotisation minimale en l’absence de rémunération. Les dividendes qu’il perçoit échappent également aux charges sociales, offrant une opportunité d’optimisation de sa rémunération.

Pour les premières années d’activité, le montant des cotisations dépend directement du salaire versé, sans application de forfait.

Le choix de la structure de rémunération entre salaire et dividendes permet d’optimiser la charge sociale globale du gérant minoritaire, tout en maintenant une protection sociale adaptée.

Cotisations URSSAF : modalités et échéances

Le versement des cotisations sociales à l’URSSAF s’organise selon un calendrier précis.

Les entreprises de moins de 11 salariés peuvent opter pour un paiement trimestriel, avec des échéances fixées aux 15 janvier, 15 avril, 15 juillet et 15 octobre.

Pour les structures dépassant ce seuil, le règlement mensuel devient obligatoire.

Les cotisations doivent alors être acquittées au plus tard le 5 ou le 15 du mois suivant la période d’emploi, selon la taille de l’entreprise.

La déclaration du chiffre d’affaires reste obligatoire même en l’absence d’activité. Un retard de paiement expose à une majoration de 5% des sommes dues, suivie d’une pénalité mensuelle de 0,2%.

Bon à savoir : La SARL peut demander un recalcul de ses cotisations provisionnelles en cas de variation significative de ses revenus, ou solliciter un échéancier de paiement auprès de son centre URSSAF en cas de difficultés de trésorerie.

Comment fonctionne la protection sociale ?

Couverture maladie et maternité

La protection sociale des gérants de SARL diffère selon leur statut.

Le gérant majoritaire bénéficie des prestations de la Sécurité sociale des indépendants pour la prise en charge des frais réels médicaux et hospitaliers.

Les indemnités journalières maladie sont versées après un délai de carence de 3 jours, avec un montant plafonné à 64,52 € par jour en 2025.

Pour la maternité, une allocation forfaitaire de 3 925 € est accordée, complétée par des indemnités journalières pendant 16 semaines.

Le gérant minoritaire ou égalitaire, y compris avec un pacte civil de solidarité, relève du régime général.

Il bénéficie d’une meilleure couverture avec des indemnités journalières calculées sur son salaire et un congé maternité identique aux salariés.

Les gérants peuvent souscrire une complémentaire santé pour améliorer leur niveau de remboursement et réduire les délais de carence.

Système de retraite applicable

Le gérant majoritaire, la pension repose sur le régime des indépendants avec une cotisation de 17,75% sur les revenus jusqu’à 47 100 €.

Les gérants minoritaires et égalitaires bénéficient quant à eux du régime général des salariés. Leurs cotisations atteignent 6,90% pour la part salariale et 8,55% pour la part patronale sur la tranche 1, garantissant une meilleure couverture retraite.

A noter : Les gérants peuvent optimiser leur future pension en souscrivant à un Plan d’Épargne Retraite (PER) avec des avantages fiscaux spécifiques. Un versement annuel plafonné à 10% des revenus professionnels permet de déduire les cotisations du revenu imposable.

Prévoyance et complémentaire santé

En 2025, plus de 85% des gérants de SARL souscrivent une protection complémentaire pour pallier les limites du régime obligatoire. Le niveau de couverture varie selon le statut du dirigeant :

Statut Prévoyance Complémentaire santé
Gérant majoritaire Couverture TNS limitée, souscription individuelle recommandée Mutuelle santé Madelin avec avantages fiscaux
Gérant minoritaire Accès au contrat collectif de l’entreprise Mutuelle obligatoire avec participation employeur

La loi permet aux gérants majoritaires de déduire leurs cotisations de prévoyance et santé du revenu imposable, dans la limite de 3,75% du bénéfice imposable pour la complémentaire santé et 7% pour la prévoyance.

Un contrat de prévoyance adapté couvre les risques d’incapacité temporaire, d’invalidité et de décès, avec des indemnités journalières pouvant atteindre 100% du revenu professionnel.

Quel régime pour une cogérance en SARL ?

Collège de gérance : fonctionnement

Dans une SARL multi-dirigeants en 2025, le collège de gérance réunit l’ensemble des gérants nommés pour administrer la société.

Les statuts définissent précisément la répartition des pouvoirs entre les membres du collège.

Les gérants disposent individuellement du pouvoir d’engager la société pour les actes de gestion courante.

Pour les décisions stratégiques comme les investissements majeurs ou les emprunts significatifs, une validation collective des co-gérants s’avère généralement nécessaire.

Le statut social de chaque membre du collège dépend du pourcentage total des parts détenues collectivement.

Lorsque les co-gérants possèdent ensemble plus de 50% du capital, ils sont tous considérés comme gérants majoritaires, même si leur participation individuelle reste minoritaire.

Co-gérance 50/50 : particularités

La co-gérance égalitaire ou 50/50 constitue une configuration spécifique où deux gérants détiennent chacun la moitié des parts sociales de la SARL.

Cette répartition égalitaire des parts implique un rattachement au régime général de la sécurité sociale pour les deux dirigeants. Les co-gérants 50/50 bénéficient ainsi du statut d’assimilé salarié avec des cotisations calculées sur leur rémunération brute.

Les co-gérants égalitaires peuvent cumuler leur mandat social avec un contrat de travail, sous réserve de remplir les conditions de subordination et d’exercer des fonctions techniques distinctes de la gérance.

Bon à savoir : En cas de mariage ou de PACS entre les co-gérants 50/50, leur statut social évolue. Le cumul des parts détenues par le couple les qualifie alors automatiquement de gérants majoritaires, entraînant leur affiliation au régime des travailleurs non-salariés.

Impact sur les cotisations sociales

Le calcul des charges varie substantiellement selon la répartition des parts entre co-gérants.

Pour une cogérance majoritaire, chaque dirigeant verse des contributions au régime TNS, avec un taux global d’environ 45% sur sa rémunération. Un forfait minimum de 1 250 € annuel s’applique même sans rémunération.

Les co-gérants égalitaires ou minoritaires bénéficient du régime général, avec des prélèvements atteignant 65% du salaire brut (40% part patronale, 25% part salariale). Leur protection sociale s’avère plus avantageuse, notamment pour la retraite et la maladie.

SARL ou SAS : quel régime social choisir ?

Comparaison des statuts sociaux

La protection sociale diffère fondamentalement entre SARL et SAS.

Le président de SAS bénéficie systématiquement du régime général des salariés avec des cotisations d’environ 65% sur sa rémunération brute.

Pour la SARL, le système varie selon la participation au capital.

Un gérant majoritaire relève du régime des indépendants avec des charges avoisinant 45%, tandis que le minoritaire est assimilé salarié.

Les modalités de versement des dividendes impactent également la protection sociale.

En SAS, les dividendes échappent aux cotisations sociales, contrairement à la SARL où la part excédant 10% du capital social est soumise aux prélèvements TNS.

A noter : La transformation d’une SARL en SAS modifie automatiquement le rattachement social du dirigeant, qui devient assimilé salarié quel que soit son niveau de participation.

Avantages et inconvénients de chaque forme

Pour faire un choix éclairé entre SARL et SAS, il convient d’analyser objectivement les atouts et faiblesses de chaque structure sur le plan social.

La SARL offre des cotisations plus légères pour le gérant majoritaire, avec un taux global autour de 45%.

Cette économie permet de conserver davantage de trésorerie pour développer l’activité.

Le statut de conjoint collaborateur représente également un avantage exclusif.

Les dirigeants de SAS bénéficient d’une meilleure protection sociale grâce au régime général.

Les indemnités journalières, la couverture maladie et les droits à la retraite s’avèrent plus avantageux, malgré des cotisations plus élevées autour de 65%.

Le choix entre SARL et SAS doit prendre en compte votre situation personnelle, vos projets de développement et vos besoins en protection sociale.

Un accompagnement par des experts permet d’identifier la structure la plus adaptée.

Impact sur la rémunération et les charges

Les statistiques 2025 révèlent que la rémunération moyenne des dirigeants varie significativement selon la structure juridique choisie.

La rémunération nette représente 55% du brut pour un président de SAS contre 65% pour un gérant majoritaire de SARL.

Les charges patronales atteignent 45% du salaire brut en SAS, tandis qu’en SARL, le taux se limite à 35% pour le gérant majoritaire.

Cette différence s’explique par l’affiliation au régime général de la sécurité sociale en SAS.

Un exemple concret : sur une rémunération brute mensuelle de 3 000 €, le coût total employeur s’élève à 4 350 € en SAS contre 4 050 € en SARL.

Le net perçu atteint 1 650 € pour le président de SAS et 1 950 € pour le gérant majoritaire de SARL.

Les dividendes constituent une alternative intéressante en SAS puisqu’ils ne supportent que le prélèvement forfaitaire unique de 30%, contrairement à la SARL où la fraction dépassant 10% du capital social est soumise aux cotisations TNS.

Quelles spécificités pour la SARL familiale ?

Régime social des membres de la famille

Dans une SARL familiale, le statut social des membres varie selon leur participation effective dans l’entreprise.

Les associés travaillant activement dans la société sont considérés comme des travailleurs non-salariés (TNS).

À ce titre, ils cotisent au régime de la Sécurité sociale des indépendants pour leur protection sociale obligatoire.

En revanche, les associés qui n’exercent aucune fonction opérationnelle n’ont pas de cotisations à verser sur les bénéfices perçus. Cette distinction permet d’optimiser les charges sociales tout en maintenant une protection adaptée.

Statut du conjoint collaborateur

Le statut de conjoint collaborateur permet au partenaire marié ou pacsé d’un gérant majoritaire de SARL de participer à l’activité sans être rémunéré ni détenir de parts sociales.

Cette option n’est accessible qu’aux conjoints d’un gérant détenant plus de 50% du capital.

La durée maximale de ce statut est désormais limitée à 5 ans.

Au-delà, le conjoint doit opter soit pour le statut de salarié, soit pour celui d’associé.

Le conjoint collaborateur bénéficie d’une protection sociale spécifique : affiliation au régime des indépendants pour la retraite et l’invalidité-décès, avec une cotisation minimale de 964 €.

La formation professionnelle est financée par une contribution de 0,34% du plafond annuel de la Sécurité sociale.

Bon à savoir : Le conjoint collaborateur peut effectuer tous les actes de gestion courante au nom du gérant, sauf ceux concernant les biens communs du couple.

Protection sociale des associés familiaux

La protection sociale des associés familiaux varie selon leur fonction et leur niveau de participation dans la SARL.

Les membres de la famille détenant des parts sans exercer d’activité dans l’entreprise ne bénéficient d’aucune couverture sociale spécifique au titre de leur statut d’associé.

Les associés familiaux exerçant une activité rémunérée dans la société relèvent du régime général de la Sécurité sociale. Leur protection inclut l’assurance maladie, maternité, invalidité et le régime de retraite des salariés.

Les associés familiaux peuvent cumuler leur statut avec une activité salariée externe, leur permettant de bénéficier d’une double protection sociale sous certaines conditions.

Les droits aux prestations familiales et à la formation professionnelle sont maintenus, avec une contribution spécifique de 0,55% du plafond annuel pour les associés familiaux actifs dans l’entreprise.

Comment optimiser son régime social en SARL ?

Choix entre rémunération et dividendes

Les statistiques 2025 montrent que 72% des gérants de SARL combinent rémunération et dividendes pour optimiser leur régime social.

La rémunération sous forme de salaire permet une meilleure protection sociale avec des droits à la retraite et une couverture maladie complète. Le salaire représente aussi une charge déductible du résultat fiscal de la société.

Les dividendes, quant à eux, supportent le prélèvement forfaitaire unique de 30%. Pour un gérant majoritaire, la fraction dépassant 10% du capital social est soumise aux cotisations TNS, soit environ 45% de charges supplémentaires.

Un exemple concret : pour une SARL au capital de 20 000 €, seuls les dividendes au-delà de 2 000 € sont assujettis aux cotisations sociales. Cette limite peut être optimisée en augmentant le capital social ou en privilégiant les comptes courants d’associés.

Stratégies de protection sociale

Pour renforcer la protection sociale en SARL, plusieurs stratégies s’avèrent particulièrement efficaces.

La souscription d’une assurance prévoyance permet de couvrir les risques d’incapacité temporaire, d’invalidité et de décès.

Les contrats Madelin offrent une déductibilité fiscale des cotisations versées, dans la limite de 3,75% du bénéfice imposable.

La mise en place d’une mutuelle collective devient un atout majeur pour fidéliser les salariés. Les gérants minoritaires peuvent en bénéficier au même titre que les employés, avec une prise en charge employeur de 50% minimum.

Le cumul d’une activité salariée externe avec le mandat social permet d’optimiser sa protection, notamment pour l’assurance chômage. Cette option nécessite toutefois une stricte séparation des fonctions techniques et de direction.

La constitution d’une épargne retraite supplémentaire via un PER Entreprise collectif complète utilement le dispositif, avec des versements déductibles jusqu’à 10% du plafond annuel de la Sécurité sociale.

Options de couverture complémentaire

La couverture complémentaire du gérant de SARL s’articule autour de trois niveaux de protection adaptables selon les besoins.

Une assurance prévoyance ‘premium’ couvre l’invalidité et le décès avec des indemnités journalières dès le 8e jour d’arrêt, contre 90 jours pour le régime de base.

La mutuelle santé ‘confort’ rembourse jusqu’à 400% du tarif de la Sécurité sociale pour les dépassements d’honoraires et offre une prise en charge intégrale des frais d’hospitalisation. Le forfait journalier hospitalier reste acquis sans limitation de durée.

Un contrat retraite supplémentaire par capitalisation complète le dispositif.

Les versements, plafonnés à 75 835 euros annuels, bénéficient d’une déduction fiscale. Cette solution garantit un complément de revenus estimé entre 15% et 20% de la pension de base.

FAQ

Comment savoir quel est mon régime social en tant que gérant de SARL non rémunéré ?

Même sans rémunération, votre régime social dépend de votre participation au capital. Si vous êtes majoritaire, vous devez vous affilier au régime des indépendants avec une cotisation forfaitaire minimale. Si vous êtes minoritaire, aucune cotisation n'est due en l'absence de rémunération.

Une SARL peut-elle être dirigée par personne physique ou par une personne morale ?

Une SARL ne peut être dirigée que par une personne physique, associée ou non. La personne morale ne peut pas être nommée gérante, même si elle est associée majoritaire. Cette règle est fixée par l’article L223-18 du Code de commerce. Toute désignation contraire est nulle de plein droit.

Le régime social d'un gérant de SARL change-t-il en cas de cumul avec une activité salariée ?

Le cumul est possible mais ne modifie pas votre régime social de gérant. Vous conservez votre statut (TNS si majoritaire, assimilé salarié si minoritaire) pour votre activité de gérant, tout en bénéficiant du régime général pour votre activité salariée.

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Dernière mise à jour le 06/05/2025

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